Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 29 juillet 1902
Décédé le 1er janvier 1959
Profession :
Technicien des P TT
Département :
Pyrénées-Orientales
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Elu le 18 mai 1952
Elu le 8 juin 1958
Fin de mandat le 1er janvier 1959 (Décédé)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

GASPARD (Joseph)

Né le 29 juillet 1902 à Perpignan (Pyrénées-Orientales)

Décédé le 1er janvier 1959 à Perpignan

Sénateur des Pyrénées-Orientales de 1948 à 1958

Issu d'un milieu modeste, Joseph Gaspard doit à sa vivacité intellectuelle la poursuite de ses études secondaires jusqu'à l'obtention du brevet technique supérieur de radio-électricité.

Il entre alors dans l'administration des PTT et, parallèlement à sa carrière, mène une action syndicale qui le conduit à siéger au Comité exécutif du Syndicat National des PTT, après avoir été secrétaire fédéral du syndicat départemental.

Après guerre, il est nommé à la tête du service départemental de la Radiodiffusion française, et se passionne pour ce moyen d'information dont l'emprise ne cesse de croître.

Durant les hostilités, il participe à la résistance à l'ennemi puis, à la Libération, s'engage dans la vie politique.

Il figure alors, en deuxième position, sur la liste radicale-socialiste présentée dans les Pyrénées-Orientales aux élections du 21 octobre 1945, puis du 2 juin 1946, aux deux Assemblées Nationales Constituantes.

Cette liste remporte, chaque fois, l'un des trois sièges à pourvoir.

Lors des élections législatives du 10 novembre, il figure également en deuxième position sur la liste présentée par le RGR, qui remporte encore l'un des trois sièges.

Puis il se présente, toujours avec l'étiquette radicale-socialiste, à l'élection du 8 décembre 1946 au Conseil de la République, et recueille alors 136 voix sur 491 suffrages exprimés ; c'est le communiste Gaston Cardonne qui remporte alors le siège à pourvoir.

Lors du renouvellement du Conseil, le 7 novembre 1948, il conduit la Liste d'Union Républicain des Partis socialiste, SFIO et Républicain Radical et Radical-Socialiste.

Cette liste remporte alors les deux sièges à pourvoir, lui-même recueillant 381 voix sur 567 suffrages exprimés.

Situation identique le 18 mai 1952, à ceci près que c'est cette fois le sortant socialiste, Léon-Jean Grégory, qui conduit la liste ; les deux sortants sont réélus, Joseph Gaspard recueillant alors 449 voix sur 550 suffrages exprimés.

Au Conseil de la République, il rejoint le groupe de la Gauche démocratique et du RGR, et siège à la Commission de la défense nationale, et à celle de la presse, de la radio et du cinéma, dont il devient vice-président au mois de janvier 1952.

Il occupe ensuite cette vice-présidence tout au long de son mandat sénatorial.

Dès son élection, Joseph Gaspard intervient activement dans ce domaine : chargé d'un avis par la Commission de la presse sur une proposition de résolution visant à créer une radiodiffusion de l'Union française, en 1949, il participe, la même année, au débat sur le budget des PTT.

L'année suivante, il intervient sur les crédits de fonctionnement de la radio-diffusion française pour 1950, et la proposition de résolution tendant à accroître les émissions radiophoniques vers l'étranger.

De même donne-t-il l'avis de la Commission de la presse sur les dépenses de fonctionnement des services de la radiodiffusion française pour 1951 et, en 1952, sur l'application à l'Algérie de la loi sur la dévolution des biens des entreprises de presse. La même année, il exprime le point de vue de sa région d'origine sur la proposition de loi relative à l'assainissement du marché du vin.

Car son implantation locale s'est accrue : élu conseiller général du canton de Perpignan en 1951, il est reconduit dans son mandat municipal en 1953.

Participant actif, comme rapporteur pour avis de la Commission de la presse, à la discussion du budget de la radiodiffusion-télévision française pour 1954, puis 1955, 1956 et 1957, il s'exprime également lors de l'examen de la proposition de loi relative à la dévolution des biens de presse (juillet 1954).

Les 2 et 3 juin 1958, il vote pour les pleins pouvoirs, et pour la révision constitutionnelle.

Lors de l'élection du 8 juin 1958 au Conseil de la République, la Liste d'Union Républicain, constituée par les deux sortants, est reconduite sans difficulté.

Frappé par une embolie, il disparaît subitement le 1er janvier 1959.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph GASPARD

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