ITALIE
Le
décret législatif n° 346 du 31 octobre 1990
contient la
réglementation applicable aux droits de succession et de donation.
|
I - LE REGIME GENERAL D'IMPOSITION DES SUCCESSIONS
L'imposition des successions s'établit selon le barème suivant, les biens étant estimés à leur valeur vénale :
|
|
Pourcentage d'imposition supplémentaire
|
||
Montant
de l'actif net
|
Pourcentage d'imposition calculé sur l'actif global net |
Frères, soeurs et alliés en ligne directe |
Autres parents jusqu'au 4e degré et alliés jusqu'au 3e degré |
Autres héritiers |
de 10
à 100
|
0
|
0
|
3
|
6
|
(1) Actuellement, 1.000 lires valent environ 3 FRF. |
L'impôt calculé sur l'actif global net est réparti entre
tous les héritiers.
L'impôt supplémentaire, qui n'est dû ni par le conjoint
survivant, ni par les ascendants et descendants en ligne directe, varie en
fonction de la part successorale et du degré de parenté.
Sous certaines garanties, le paiement des droits peut être
étalé sur cinq ans, le taux d'intérêt applicable aux
paiements différés étant de 9 %.
II - LES REGLES PARTICULIERES AUX DONATIONS
Il n'en
existe aucune.
En outre, pour éviter l'évasion de l'impôt par des
donations fractionnées permettant l'application de taux plus faibles, on
détermine le taux d'imposition, en rapportant les donations
antérieures faites en faveur d'une même personne. A cet effet,
tous les actes de donation doivent indiquer les donations
précédentes effectuées au profit du même
bénéficiaire et la valeur des biens donnés.
III - LES REGLES PARTICULIERES AUX BIENS PROFESSIONNELS
Il n'en
existe aucune.
Les biens professionnels sont inscrits à l'actif de la succession pour
la valeur globale des biens inscrits à l'actif net.