2. L'évolution des moyens dans l'enseignement supérieur public
Après 14 suppressions d'emplois de personnels administratifs en 2004, le projet de budget pour 2005 prévoit la suppression de 9 emplois, dont 7 personnels administratifs et 2 enseignants (1 professeur de lycée professionnel agricole et un ingénieur des travaux en eaux et forêt).
Par ailleurs, sont créés 2 emplois d'adjoints techniques au titre de l'accueil dans la fonction publique des anciens employés de GIAT-Industrie.
On notera que le secteur agricole ne tire, a priori, aucun bénéfice de la création de 1 000 postes d'enseignants-chercheurs, alors que 20 postes sont demandés par le ministère de l'agriculture . Toutefois, le renforcement des moyens concernera des unités mixtes de recherche dans les domaines agricoles, dans des établissements relevant de l'éducation nationale.
L'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur public est retracée dans le tableau suivant :
Corps |
LR 2004 |
PLF 2005 |
Professeurs |
342 |
|
Maîtres de conférences |
526 |
|
Total enseignants-chercheurs |
868 |
|
Ingénieurs du GREF, ingénieurs des travaux, professeurs d'enseignement secondaire, lecteurs de langues |
194 |
-2 |
Total des emplois d'enseignants |
1 062 |
-2 |
Personnels administratifs (y compris directeurs et secrétaires généraux) |
488 |
-7 |
Personnel de formation et de recherche |
936 |
|
Total des personnels non enseignants |
1 424 |
-7 |
Total général |
2 486 |
-9 |
Toutefois, dans le cadre de l'adaptation des emplois aux besoins, des mesures de requalification d'emplois contribuent à renforcer la proportion d'enseignants, chercheurs et techniciens.
Dans le même sens, plusieurs emplois de personnels administratifs et d'ingénieurs sont transférés vers l'enseignement supérieur agricole, afin de mieux identifier les moyens qui y sont consacrés et donner au programme sa véritable dimension.
Ainsi, le rapport entre enseignants-chercheurs et personnels administratifs passe, de 2004 à 2005, de 80 à 83 %.
Concernant les mesures statutaires, le projet de budget pour 2005 prévoit notamment la poursuite de la revalorisation du statut des secrétaires généraux d'établissements d'enseignement supérieur et vétérinaires, en application du décret du 28 juillet 2004 38 ( * ) , pour un coût de 23 000 euros.
En outre, les subventions à l'enseignement supérieur public comprennent les dépenses de formation initiale des agents de l'Etat, enseignants et formateurs, personnels de direction, d'éducation, administratif, de service, responsables d'exploitation...Si les actions de formation initiale sont appelées à progresser peu en 2005, les besoins de formation continue sont croissants, notamment pour accompagner la modernisation des services et pour répondre à la volonté de renforcer la culture commune dans l'enseignement agricole. Les crédits au titre de la formation continue sont globalisés dans une enveloppe commune à l'ensemble des agents du ministère de l'agriculture. Pour l'enseignement agricole, les besoins s'élèvent à 3,6 millions d'euros.
* 38 Décret n° 2004-778 du 28 juillet 2004 modifiant le décret n° 96-1062 du 5 décembre 1996 relatif aux conditions de nomination et d'avancement dans l'emploi de secrétaire général d'établissement d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire.