B. ...EN L'ADAPTANT AUX SPÉCIFICITÉS DE L'ORGANISATION DES JOP 2030
Si en 2024, la gestion de la polyclinique avait été confiée à l'AP-HP, établissement d'ampleur capable de supporter la charge que peut représenter ces polycliniques, le texte prévoit que la création et la gestion de chacun de ces centres de santé sont confiées à un « établissement de santé de la région du village olympique ou paralympique qu'il dessert ».
Concernant les personnels de santé qui exerceront dans ces centres, l'étude d'impact prévoit que « les personnels encadrants seront systématiquement des salariés des établissements de santé ». Les autres professionnels exerçant dans le centre, majoritaires, seront des volontaires olympiques et paralympiques, français ou étrangers.
À ce stade, les besoins quotidiens en ressources humaines ne sont pas encore définis. De même, ni le calibrage des différentes polycliniques, ni le choix des établissements référents, ni l'articulation avec les autres établissements des régions concernées ne sont pas encore établis.
Les JOP 2030 se tiendront à une période où l'offre de soins dans les régions concernées est déjà sous tension du fait de la saison touristique et des épidémies liées aux infections respiratoires saisonnières.
Il convient de veiller à ne pas mettre en tension certains services déjà fragiles dans les territoires et de disposer d'évaluations précises et évolutives des besoins et de l'offre en santé disponible.
C'est pourquoi la commission a adopté, à l'initiative de ses rapporteurs, un amendement COM-31 visant à confier au Comité d'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques (Cojop) une mission spécifique de suivi de la mise en oeuvre des dispositions relatives à la santé. Ce suivi intégrera l'ensemble des acteurs, et notamment des représentants des élus locaux des territoires concernés.