D. WALLIS-ET-FUTUNA : UNE ÉCONOMIE SOUTENUE PAR LES TRANSFERTS PUBLICS

En 1998, les aides financières allouées au Territoire de Wallis-et-Futuna dans le cadre de la Convention de développement et du contrat de plan avec l'Etat ont permis de soutenir l'activité, notamment dans les infrastructures scolaires et routières.

On peut noter une forte augmentation des transferts publics de l'Etat en 1997 (+ 15,6 %) qui compense la diminution de 1996 (- 7,4 %) et une augmentation modérée en 1998 (+ 3,4 %).


 

1994

1995

1996

1997

1998

Transferts publics (millions de francs)

266

298

276

319

329

En matière agricole, et malgré un régime foncier coutumier qui freine le développement d'une agriculture marchande, les efforts ont porté vers des cultures traditionnelles telles que le taro et l'igname, ainsi que la culture du kava pour laquelle le territoire dispose d'un avantage comparatif certain.

S'agissant des entreprises, le nombre de patentes recensées par le service des contributions continue de diminuer, ce qui illustre le peu de vigueur de l'économie locale, même s'il convient de noter que les nombreuses associations de femmes produisant des objets artisanaux (tapas, colliers de coquillage) sont exonérées de la patente, ce qui place ces activités hors du champ de recensement.

Si l'activité du bâtiment et des travaux publics est restée soutenue par la commande publique, la construction de logements pour des particuliers a tendance à diminuer en raison de l'endettement croissant des ménages.

Alors que les importations du Territoire sont en augmentation rapide et se diversifient avec une part croissante de biens d'équipement des particuliers, les exportations sont quasiment inexistantes.

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