1
nombre de lecteurs par exemplaire qui
lisent
un journal
2
Les décisions d'attribution sont prises par le ministre
chargé de la communication après avis d'un comité
d'orientation, présidé par un conseiller d'État.
3 En ce qui concerne les montants de la subvention susceptible d'être
accordée à un projet de modernisation, il convient de distinguer
: la presse quotidienne d'information politique et générale
plafonnée à 12 MF et à 30% des dépenses comprises
dans l'assiette de l'aide, la presse hebdomadaire régionale
d'information politique et générale et les agences
plafonnées à 2 MF et à 30% des dépenses comprises
dans l'assiette de l'aide.
Au titre des avances susceptibles d'être accordées à un
projet de modernisation, le plafonnement est fixé pour la presse
quotidienne à 18 MF et à 30% des dépenses, pour la presse
hebdomadaire régionale et les agences à 3 MF et à 30% des
dépenses.
4 La réparation consiste en un «droit de tirage»
calculé par l'éditeur sur la base d'un mois de facturation des
affranchissements en post impact et fac-similé. Ce mois est choisi par
l'éditeur sur la période du 1er février 1999 au
31 janvier 2000. L'indemnisation de l'éditeur est égale
à 20 % de la somme en question. Elle vient s'imputer sur la facture
de courriers commerciaux (affranchissements des post impact et
fac-similé).
5 Le tarif 32 est établi en fonction des prix de revient des
différents moyens mis en oeuvre pour transporter les titres sur tout le
territoire, dans les conditions de rapidité et de fiabilité
exigées par la nature du produit, à savoir :
les moyens de transport (fourgons et espaces fourgons des trains de voyageurs,
trains rapides de marchandises spécialisés
« presse », véhicules routiers)
les moyens de manutention dans les gares et de distribution aux
dépositaires.
6
En 1998, la très forte augmentation du tonnage
transporté et du coût de transport, non prévus en
début d'année, avait conduit les pouvoirs publics à
résilier la convention de 1988.
7
Le premier plan quadriennal de modernisation des NMPP (1994-1997),
présenté en juillet 1993, comprenait un volet social,
prévoyant 717 départs échelonnés sur la
période parmi les ouvriers de l'entreprise. Par le protocole d'accord du
27 décembre 1993, l'État a accepté d'apporter sa
participation financière à ce plan social, au moyen d'une
convention Fonds national pour l'emploi (FNE), dérogatoire à la
règle commune pour une somme de 136,4 MF maximum sur l'ensemble de
la période 1994-2001 (année de passage en retraite des ouvriers
partis en 1997) visant assurer le financement partiel des allocations
spéciales FNE. Toutefois, les économies réalisées -
évaluées à 680 MF sur 4 ans ont été
redistribuées aux éditeurs et aux diffuseurs conformément
aux termes de la convention entre l'État et les NMPP. Celles-ci ont
engagé en 1998 un nouveau plan quadriennal de modernisation, dont elles
attendent une économie supplémentaire de 300 à 350 MF
et en conséquence une nouvelle baisse de leur taux d'intervention qui
passerait ainsi de 9 à 7 %, sur la base d'une baisse
supplémentaire des effectifs jusqu'à 2001. Le régime
dérogatoire qui leur avait été accordé en la
matière ayant expiré en juin 1999, les NMPP sont aujourd'hui
soumises au droit commun des congés de conversion et ne
bénéficient plus d'un soutien particulier de l'État pour
leur reconversion.
8 On a vu depuis deux ans un certain nombre de titres quitter les MNPP pour les
MLP. Le passage, en 1999, de l'hebdomadaire Point de vue ainsi que de Marianne
et du mensuel Historia, des NMPP aux MLP ont manifesté une certaine
redistribution des cartes.
9 Le plan prévoyait de nombreuses suppressions de postes :
- une réorganisation des centres et en particulier la suppression de
celui de Bobigny (Seine-Saint-Denis), spécialisée dans la gestion
des invendus,
- une réduction du nombre de dépositaires de 350 aujourd'hui
à près de 200 à l'horizon 2003, en les complétant
par 30 plates-formes logistiques pour sécuriser la distribution des
quotidiens,
- le siège des NMPP devrait voir ses effectifs passer de 744 à
533 personnes.
10 Par ailleurs, à titre de contribution à l'effort de
redressement, Hachette s'est engagé à suspendre la perception de
sa redevance d'opérateur, d'environ 90 MF.
11
Les subventions ont été calculées sur la
base d'un taux unitaire de subvention résultant du rapport entre cette
dotation et le nombre d'exemplaires total portés par les
bénéficiaires en 2000.
12
Pour ne pas pénaliser les bénéficiaires, en
cas de diminution du nombre d'exemplaires, celui-ci est ramené à
zéro, les valeurs négatives ne sont pas prises en compte. La
progression est donc favorisée, sans que pour autant les éditeurs
dont le nombre d'exemplaires portés baisse soient
pénalisés.
13
Le décret du 20 novembre 1997 a scindé le fonds
d'aide en deux sections, la répartition des crédits entre ces
deux sections étant décidé par le directeur du
développement des médias. Le montant des crédits
affectés à la première section ne peut être
inférieur à 85 % de la dotation globale du fonds.
La seconde section est ouverte aux publications qui, répondant aux
conditions fixées pour bénéficier de la première
section, peuvent en outre justifier :
d'une part, que 50 % au moins des exemplaires parus au cours de l'année
civile précédant l'année d'attribution de l'aide pesaient
moins de cent grammes ;
d'autre part, que leur diffusion payée effective par abonnement postal a
représenté, en nombre d'exemplaires par parution, au moins 50 %
de leur diffusion totale payée.
La répartition du montant global annuel de l'aide accordée au
titre de la première section est définie proportionnellement au
nombre d'exemplaires vendus au numéro, dans la limite d'un plafond de
20 000 exemplaires et d'un plancher de 2 000 exemplaires.
Le montant du taux unitaire de subvention par exemplaire au titre de chaque
section est égal au rapport des crédits alloués à
cette section sur le nombre moyen d'exemplaires effectivement vendus au
numéro par l'ensemble des bénéficiaires.
14
Elles sont définies par le décret n° 99-79 du
5 février 1999 relatif au fonds de modernisation de la presse
quotidienne et assimilée d'information politique et
générale, modifié par le décret n° 99-356 du 7
mai 1999.
15
Si le principe d'une prise de participation de la
coopérative Coopé-Presse dans le capital de la SDVP à
hauteur de 51% a été réaffirmé, des expertises
techniques complémentaires sont actuellement en cours pour finaliser ce
montage juridique.
Projet de loi de finances pour 2002 : Presse
Rapports législatifs
Rapport général n° 87 (2001-2002), tome III, annexe 10, déposé le