B. MESURES NOUVELLES
Les
chercheurs français, et on ne peut que s'en réjouir, sont en
train d'être équipés de nouveaux supercalculateurs :
- au CINES (centre informatique national de l'enseignement supérieur)
à Montpellier ;
- à l'IDRIS (institut du développement et des ressources en
informatique scientifique), qui dépend du CNRS, à Orsay ;
- enfin à la direction des applications militaires du CEA à
Bruyères-le-Châtel (Essonne).
L'année 2002 sera marquée aussi par le début de la
construction du synchrotron SOLEIL. Fin 2000 et début 2001, suite
à l'annonce du 11 septembre 2000 du Ministre de la Recherche,
le CEA et le CNRS ont signé une convention pour mettre en place les
structures nécessaires.
Le projet de société civile « Synchrotron
Soleil » a été adopté par les conseils
d'administration du CEA et du CNRS en juillet. Les statuts ont
été déposés. Une solution satisfaisante a
été trouvée pour les personnels du LURE et la convention
entre l'Etat et les collectivités est en cours de finalisation.
En ce qui concerne le projet DIAMOND, un arrangement a été
signé entre les ministres de la science français et britannique
début 2001. Cet arrangement ne comporte aucune clause financière
et une décision ne sera prise qu'en avril 2002.
Les problèmes liés aux sources de neutrons vont prendre une
importance particulière dans les prochains mois. En effet, la convention
intergouvernementale France/Allemagne/Grande-Bretagne qui vient à
expiration en 2003 doit être renouvelée pour l'Institut
Laue-Langevin à Grenoble (ILL). Il s'agit en particulier de savoir si la
Grande-Bretagne, qui avait réduit unilatéralement sa
participation de 33 % à 25 %, reviendra à sa participation
initiale. D'autre part, une utilisation rationnelle de cette installation
conduit à renouveler les guides et les instruments, dont beaucoup datent
de trente ans. Une telle modernisation permettrait de conserver la
compétitivité de l'ILL par rapport à la source de
spallation américaine en cours de construction et livrée en 2006.
A plus long terme (horizon 2015), l'Europe doit se doter d'une source de
spallation (European Spallation Source)
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*
)
, deux fois plus puissante que la
source américaine. Les discussions pour la définition de cette
source sont en cours.