D. UNE POSITION RELATIVE DÉGRADÉE

Le tableau suivant dénote une dégradation relative de l'effort de recherche de la France par rapport à celui de nos principaux concurrents.

Il ne s'agit cependant que d'indices quantitatifs qui ne permettent pas d'apprécier le rapport coût-efficacité des dépenses engagées.

La Grande-Bretagne, par exemple, est particulièrement performante à cet égard, selon certains indicateurs, notamment bibliométriques.

Il apparaît que :

- malgré une amélioration en 1999, année favorable comme on l'a vu, nous n'avons pas retrouvé notre niveau de 1996 en ce qui concerne le ratio DIRD/PIB et sommes désormais distancés par l'Allemagne de ce point de vue ;

- les pays qui nous devançaient au départ (Etats-Unis, Japon, Suède) ont accentué leur avance en ce qui concerne leur DIRD évaluée non seulement par rapport au PIB mais aussi par habitant ;

- nos résultats ne se sont sensiblement améliorés, dans l'absolu, qu'en ce qui concerne le nombre de chercheurs pour mille actifs, pour lequel nous dépassons désormais l'Allemagne.

En l'absence de véritables réformes de structures, il est à craindre que ce relâchement, mesuré en évolution de part de PIB, de notre effort national de recherche, n'ait pas été compensé par une amélioration de l'efficacité des dépenses considérées.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page