b) Une augmentation des dépenses de défense en niveau qui ne les empêcherait pas de passer de 1,6 à 1,4 point de PIB d'ici 2020 (hors pensions)
Les dépenses de la mission « Défense » passeraient de 30 milliards d'euros en 2008 à 33 milliards en 2020 (en euros de 2008). Cette augmentation en volume n'en traduit pas moins une diminution de leur part dans le PIB, qui passerait de 1,6 à 1,4 point de PIB d'ici 2020.
Les sommes considérables prévues par le Livre blanc n'empêchent donc pas une réduction de la part des dépenses de défense dans le PIB. Cependant, la part des dépenses d'équipement demeurerait stable, comme l'indique le graphique ci-après.
La part des dépenses de défense dans le PIB (norme OTAN, hors pensions)
(en points de PIB)
Hypothèse de croissance du PIB de -2,25 % en 2009, 0,75 % en 2010, 2 % ensuite.
Sources : ministère de la défense, loi de programmation militaire 2009-2014, calculs de la commission des finances
Ainsi, après une « bosse » en 2009-2010, les dépenses de défense en « norme OTAN » et hors pensions passeraient de 1,6 point de PIB actuellement à 1,4 point de PIB en 2020.
En revanche, les dépenses d'équipement demeureraient de l'ordre de 0,9 point de PIB (au périmètre des lois de programmation, incluant en particulier le maintien en condition opérationnelle du matériel).
Le financement de 2009 à 2014 de l'augmentation des dépenses d'équipement doit être assuré, notamment, par :
- des réductions d'effectifs (3 milliards d'euros sur la période) ;
- des recettes exceptionnelles (3,5 milliards d'euros sur la période).