B. QUELQUES VARIATIONS DE CRÉDITS SIGNIFICATIVES
L'augmentation de crédits la plus significative concerne l'AEFE , dont la subvention progresse de près de 24,6 millions d'euros . Cette hausse de crédits semble avoir été rendue possible par la suppression du programme 347, qui permet d'afficher un budget quasi stable.
Parallèlement à l'extinction du programme 347, les crédits de protocole du programme 105, qui portait les dépenses liées aux réunions bilatérales préparatoires au sommet du G7, diminuent de 8 millions d'euros. Cette baisse, associée à l'économie de constatation de 7,6 millions d'euros sur les contributions internationales , essentiellement liée au repli des contributions en faveur des opérations de maintien de la paix (OMP) , qui diminuent depuis cinq ans, permet de financer les autres augmentations de crédits telles que celle des dépenses de personnel (+ 9,3 millions d'euros) ou de l'immobilier à l'étranger (+ 7,4 millions d'euros).
Enfin, certaines subventions aux opérateurs du programme 185 diminuent. C'est le cas de la subvention à l'Institut français de Paris (- 2 millions d'euros) , des subventions aux alliances françaises (- 1 million d'euros) ou encore de la subvention à Atout France (- 1,8 million d'euros).
Principaux facteurs d'évolution de la mission
« Action extérieure de l'État » en
2020
(crédits de paiement, en millions d'euros)
Source : commission des finances du Sénat, à partir du projet annuel de performances