B. DES RESTES À CHARGE IMPORTANTS, SOURCE DE DIFFICULTÉS FINANCIÈRES POUR LES ASSURÉS QUI Y SONT CONFRONTÉS

Malgré le dispositif des affections de longue durée, les patientes et patients atteints d'un cancer du sein subissent des restes à charge particulièrement importants, qui constituent une forme de double peine en s'ajoutant à la charge émotionnelle, thérapeutique et sanitaire que provoque la maladie.

La charge financière consécutive à un cancer du sein serait comprise, en moyenne, entre 1 300 et 2 500 euros selon la Ligue contre le cancer : un montant considérable, qui plonge plus de 50 % des assurées concernées de moins de 40 ans dans l'inquiétude, place certains malades dans la difficulté financière et en pousse d'autres à renoncer à des modalités de traitement trop onéreuses car insuffisamment prises en charge ou soumises à d'importants dépassements d'honoraires, comme la reconstruction mammaire.

Si la problématique du reste à charge affecte toutes les pathologies lourdes, la situation est critique pour le cancer du sein puisque plus des trois quarts des patients et patientes sont exposées à un reste à charge, plus que pour tout autre type de cancer.

Part des assurés exposés à un reste à charge par type de cancer

Source : Commission des affaires sociales du Sénat d'après données de la Ligue contre le cancer

Partager cette page