C. LA STRUCTURE FINANCIÈRE DES RADIOS ASSSOCIATIVES
La disparité est surtout sensible dans la structure de financement des radios elle-même.
Plus de la moitié des radios (292 sur 498) ont un chiffre d'affaires compris entre 200 000 francs et 500 000 francs, alors que 25 % environ de l'ensemble des radios ont un chiffre d'affaires inférieur à 200 000 francs.
L'origine de ces ressources est elle-même très variable : le fonds de soutien continue à représenter, et de loin, la part la plus importante (plus de 50% du budget pour 40% des radios et, pour 15 % d'entre elles, jusqu'à 70 % et plus de leurs ressources) mais la part de la publicité, globalement très minime, ne joue guère un rôle que pour une soixantaine de radios pour lesquelles elle dépasse 10 % de leur chiffre d'affaires.
Les autres ressources proviennent du fonds d'action sociale (principal bailleur public après le fonds de soutien), des subventions des collectivités locales, hautement variables d'une région ou d'un département à un autre, et souvent inégalement réparties entre les radios situées dans le ressort d'une même collectivité territoriale, enfin des cotisations et dons.
Une mention particulière doit être faite du financement par les Églises, le plus souvent par le biais des évêchés, qui est souvent considérable par comparaison avec le financement d'ensemble du secteur.
On relèvera en revanche que rares sont les radios massivement subventionnées par une municipalité.