III. LE SOLDE D'EXECUTION DES LOIS DE FINANCES EN 1996
Le
déficit budgétaire exécuté en 1996 s'est
établi à 295,4 milliards de francs, soit 2,6 %
au-dessus de ce que prévoyait la loi de finances initiale
(287,8 milliards de francs). Cette détérioration sensible
reste modérée au regard de l'écart considérable
entre la prévision de croissance (+ 2,8 %) et la
réalisation (+ 1,2 %).
Malgré ce contexte très défavorable, le déficit
d'exécution repassait pour la première fois depuis 1992 sous la
barre des 300 milliards de francs, et se trouvait amélioré
de 27,6 milliards de francs par rapport à 1995. Ce déficit
représentait 3,8 % du PIB. Par ailleurs, l'amélioration
sensible des comptes des collectivités locales et celle, relative, de
ceux de la sécurité sociale, a permis à la France de se
rapprocher encore du ratio de déficit public nécessaire à
la qualification pour la monnaie unique (4,1 %).
Cette amélioration des déficits publics ne permettait toutefois
pas d'enrayer la vive progression de la dette publique, passant de 52,7 %
du PIB en 1995 à 55,7 % en 1996 (à 4.359,42 milliards
de francs).