CHAPITRE PREMIER
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES
CRÉDITS
I. DES CRÉDITS EN AUGMENTATION SENSIBLE
Les
crédits demandés pour 2000 s'élèvent à
159,8 millions de francs (en dépenses ordinaires et crédits
de paiement), soit une progression de 6,4 millions de francs (+4,1 %)
par rapport au budget voté en 1999.
Les autorisations de programme prévues pour 2000 augmentent de
50 %, passant de 2 à 3 millions de francs, après
avoir diminué dans les mêmes proportions l'année
dernière.
Il faut, par ailleurs, noter que contrairement aux années
précédentes, les crédits des services du Plan n'ont pas
fait l'objet d'annulations en cours d'année.
Le tableau ci-après présente, par titre, les principales
évolutions :
1. Les dépenses ordinaires
Les
dépenses ordinaires qui représentent plus de 97 % du budget
du Plan, passent de 148,5 millions de francs en 1999 à
155,2 millions de francs en 2000, soit une augmentation significative de
4,5 %.
Les crédits du titre III, qui constituent 63 % des
dépenses ordinaires, s'élèvent à 100 millions
de francs, en augmentation de 7 %. Cette revalorisation substantielle des
crédits est liée à la relance du dispositif
d'évaluation des politiques publiques initiée à la fin de
l'année dernière.
Les moyens des services du titre III concernent le Commissariat
général du Plan, les organismes rattachés (CEPII et
CSERC)
1(
*
)
, l'évaluation
des politiques publiques et enfin l'évaluation des contrats de plan
Etat-régions.
Les crédits du titre IV, consacrés aux interventions
publiques, comprennent les subventions accordées à quatre
organismes (CEPREMAP, CREDOC, IRES, OFCE)
2(
*
)
. Ils constituent la deuxième
masse de budget avec environ 35 % du total. En 2000 ; ils atteignent
54,9 millions de francs et sont stables par rapport à
1999.
2. Les dépenses en capital
Les seules dépenses en capital inscrites au budget du Plan sont les crédits du titre VI, destinés à la recherche en socio-économie. Elles connaissent une légère diminution de leurs crédits de paiement, de 230.000 francs (4,830 millions de francs dans le budget voté de 1999 et 4,6 millions de francs dans le projet de loi de finances pour 2000, soit - 4,7 %). En revanche, elles bénéficient d'une importante augmentation des autorisations de programme, à hauteur d'un million de francs (+ 50 %).
3. L'évolution des effectifs
Les effectifs du Commissariat général du Plan (CGP), hors organismes subventionnés, mais y compris le CEPII et le CSERC, s'établiront à 208 personnes en 2000, dont 96 titulaires et 112 contractuels, contre 210 en 1999. Ces deux suppression d'emplois contractuels concernent le CGP.
4. La présentation des crédits par agrégats
Depuis
1997, le budget du Plan est regroupé en deux agrégats : le
plan et la recherche.
Le tableau ci-après récapitule cette présentation des
dépenses par agrégat (en francs):
II. RÉPARTITION DES CRÉDITS PAR ACTION
Cette
présentation en deux agrégats des crédits du plan
apparaît toutefois réductrice, le tableau ci-après
présente une analyse plus fine de la répartition des
dépenses ordinaires.
Comme le fait apparaître très nettement ce tableau, les
crédits attribués à chaque action sont quasiment stables
par rapport à 1999, à l'exception de ceux alloués au Fonds
national de développement de l'évaluation (FNDE).
En effet, le FNDE chargé de réaliser l'évaluation des
politiques publiques, après avis du Conseil national de
l'évaluation (CNE) voit ses crédits multiplié par 7
avec une dotation nouvelle de 5,5 millions de francs. Cette revalorisation
substantielle des crédits pour dépenses ordinaires est la
traduction concrète du processus de relance du dispositif
d'évaluation des politiques publiques.
Par ailleurs, s'agissant des dotations destinées au Commissariat
général du Plan, au CEPII et au CSERC, il faut signaler le
regroupement des crédits d'études (chapitre 34-04) sur le
chapitre des moyens de fonctionnement (chapitre 34-98) qui ne facilitera pas le
" décryptage " des crédits budgétaires.
Enfin, s'agissant de l'évaluation des contrats de plan
Etat-régions (CPER), les crédits pour 2000 sont reconduits pour
le même montant que l'année dernière, soit
5,15 millions de francs. En effet, la troisième
génération des CPER arrive à son terme à la fin de
l'année 1999 mais surtout l'élaboration et la négociation
de la nouvelle génération des contrats de Plan
Etat-régions (2000-2006) est peu propice au lancement de nouveaux
travaux d'évaluation.