B. CONNAÎTRE LA DÉPENSE IMMOBILIÈRE ET SA RÉPARTITION
L'absence de vision globale et précise des dépenses immobilières est regrettable et critiquable . Un exemple supplémentaire est fourni avec les logements : aucune information n'est actuellement disponible dans le logiciel Chorus à propos du montant des loyers. De même, la présentation des informations dans le document de politique transversale, que le Gouvernement ne transmet pas au Parlement avant l'examen des crédits, souligne d'indispensables progrès à réaliser.
Aussi la direction de l'immobilier de l'État doit-elle engager un recensement des différentes composantes de la dépense immobilière actuellement portée par les ministères . Or cette nécessité, pourtant identifiée par la mission de l'inspection générale des finances en 2015, ne figure pas au programme de travail de la conférence nationale de l'immobilier public (CNIP) pour 2017.
Complémentaire aux chantiers en cours pour préciser l'état d'entretien du parc et pour expérimenter la mise en oeuvre d'une comptabilité analytique bâtimentaire, cette démarche constitue surtout le préalable à une nouvelle répartition des dépenses entre l'État propriétaire et les administrations occupantes (cf. infra ). Il est, à terme, indispensable d'aboutir à une connaissance aussi précise du parc que celle en vigueur au Royaume-Uni en matière de consommation et de niveau d'entretien du bâtiment.