Déplacements et auditions des rapporteurs


 
 
 

Déplacement sur place

12 avril 2000

FMF

Mme Tréhel, présidente de la Mutuelle familiale, M. Philippe Fillon, directeur général, M. Andrew Canca, secrétaire général, Mme Lameri, directrice de production, MM. Michel Biard, administrateur et Michel Katchadourian, Mme Nines San-Gines, référente CMU, et Mme Touria Chemouri

18 avril 2000

MSA du Mans

M. Merigeau, directeur et Mme Laure Soulard, sous-directeur

 

Groupama du Mans

M. Christian Lemaire, directeur général, M. Jean-Loup Martineau, responsable d'unité de production, Melle Brigitte Miranday, responsable d'études

19 avril 2000

CANAM

M. Marcel Ravoux, président, M. Daniel Postel-Vinay, directeur général, M. Etienne Hochet, sous-directeur, MM Louis Couasnon, président et Dodemont, vice-président de la CMR Ile-de-France commerçants, Mme Lemoine, administrateur de la CMR Ile-de-France commerçants, M. Gilles Fontaine, directeur de la CMR Ile-de-France commerçants, M. Philippe Chardayre, directeur de la FMP (organisme conventionné), M. Jean-Luc Quintaard, directeur-adjoint de la CMR Ile-de-France commerçants, M. Olivier Steffgenn, cadre à la CMR, Mme Béatrice Choly, agent-comptable de la CMR

25 avril 2000

CPAM de Paris

M. William Gardey, président, Mme Josette Raynaud, directeur général et M. Wilfred Smadja, directeur-général adjoint de la, Mme Raussin, responsable du centre Ménilmontant

16 mai 2000

CPAM d'Amiens

M. Gérard Morand, directeur, M. Jean-François Mention, M. Jean Chabot, responsable du centre d'Amiens-Etouvie, Mme Delphine Falempin, responsable-adjoint du centre, Mme Béatrice Bellevallée, chef de projet CMU, M. Jean-Claude Magnan, agent d'accueil itinérant, Mme Chantal Dumesnil, agent d'accueil sédentaire et Mme Marie-France Leroy, référent CMU du centre.

 

Auditions devant les rapporteurs

11 avril 2000

M. Bernard Delas, directeur général et Mme Flicoteaux, directeur assurance agricole et particuliers de GROUPAMA

 

M. Jean-Marie Spaeth, président de la CNAMTS

18 avril 2000

Mme Jeannette Gros, présidente et M. Daniel Lenoir, directeur général de la MSA

 

M. Gilles Marchandon, délégué général à la FNIM

 

M. André Renaudin, délégué général adjoint de la FFSA

 
 
 
 
 
 

25 avril 2000

Docteur Richard Bouton, président de MG France

 

M. Reignault, président de la Confédération nationale des syndicats dentaires

 

M. Alain Bach, directeur et M. Henry-Pierre, président-délégué de l'Union des opticiens - France (UDO)

2 mai 2000

M. Raoul Briet, directeur, M. Philippe Georges, sous-directeur, M. Dominique Libault, sous-directeur de la Direction de la sécurité sociale au Ministère de l'emploi et de la solidarité et M. Philippe Georges, directeur du Fonds de financement de la CMU

 

M. Dinorino Cabrera, président du Syndicat des médecins libéraux

9 mai 2000

M. Jean-Louis Bancel, directeur général de la FNMF

 

M. Jean-Claude Auger, directeur général du centre d'aide sociale de la ville de Paris, accompagné de Mme Dominique Martin, sous-directeur du service des interventions sociales

 

M. Jean Gras, président de la FMF et Professeur Bernard Mignot

 

M. Eric Verdier, responsable de publication de l'UJCD - Union dentaire

 

M. Hubert Wannepain, secrétaire général de la CSMF

I. LES DEMANDES DE COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE COMPLÉMENTAIRE : UNE MONTÉE EN CHARGE RÉGULIÈRE MAIS LENTE DANS LES ORGANISMES DE BASE, UNE GRANDE DÉCEPTION DANS LES ORGANISMES MUTUALISTES ET CHEZ LES ASSUREURS

A l'initiative du Gouvernement, le débat sur le projet de loi portant création d'une couverture maladie universelle s'était organisé autour d'une équation improbable, dont aucun des termes n'était véritablement démontré :

6 millions de personnes x 1.500 francs = 9 milliards de francs.

Ni l'estimation d'un coût annuel de 1.500 francs, très contesté par les organismes de protection complémentaire, ni celle du nombre potentiel de bénéficiaires, n'avaient en effet été véritablement argumentées par le Gouvernement.

S'il est encore trop tôt pour évoquer sérieusement un bilan financier de la couverture complémentaire CMU, les chiffres fournis par les caisses comme par les organismes de protection complémentaire, semblent bien en deçà des estimations gouvernementales en ce qui concerne le nombre de bénéficiaires de la CMU.

L'entrée en vigueur de la loi instituant une couverture maladie universelle s'est d'abord traduite, au 1 er janvier 2000, par le basculement dans le régime CMU des 3,1 millions de personnes bénéficiaires de l'aide médicale des départements. Ce basculement, prévu par les articles 28 et 29 de la loi, s'est déroulé dans de bonnes conditions de coopération entre les départements et les caisses. Dans un département dans lequel se sont rendus les rapporteurs de votre Commission, le conseil général a même constitué, aux fins du basculement, un fichier informatisé des bénéficiaires de l'aide médicale qui n'avait jamais été réalisé jusque-là !

En ce qui concerne les nouvelles demandes de CMU complémentaire, c'est-à-dire les demandes présentées par des personnes estimant disposer de ressources d'un montant inférieur au plafond CMU mais ne bénéficiant pas de l'aide médicale, les chiffres fournis par les caisses et les organismes complémentaires montrent que la montée en charge est très lente, et qu'elle n'a concerné, presque exclusivement, que les organismes de base.

A la fin du mois d'avril, on était ainsi très loin des 3 millions de personnes bénéficiaires du nouveau dispositif.

A. L'AMÉLIORATION DE LA COUVERTURE MALADIE COMPLÉMENTAIRE DES FRANÇAIS PROMISE PAR LA CMU NE CONCERNE PAS ENCORE, LOIN S'EN FAUT, LES 3 MILLIONS DE PERSONNES ANNONCÉES PAR LE GOUVERNEMENT

6 millions de bénéficiaires potentiels moins 3 millions d'ex-bénéficiaires de l'aide médicale = 3 millions de nouveaux bénéficiaires : tel était l'objectif annoncé par le Gouvernement lors des débats sur le projet de loi instituant la CMU.

Les chiffres fournis par les caisses et les organismes complémentaires montrent que l'on en est encore très loin.

1. Les dossiers de demande d'attribution de la CMU dans les organismes de base

Au 21 avril 2000, les CPAM avaient reçu 437.055 dossiers de demandes de CMU, et accordé le bénéfice de cette couverture à 308.761 demandeurs, 75.508 dossiers étant en instance.

Le nombre de dossiers déposés croît d'environ 100.000 par mois : il était ainsi de 227.624 au 25 février, 336.680 au 24 mars et de 437.055 le 21 avril dernier.

Le stock de demandes en instance reste à peu près constant : de 72.156 au 25 février, il est passé à 75.508 au mois d'avril, traduisant ainsi une accélération du traitement des dossiers.

Le taux de refus est lui aussi constant, et s'établit autour de 15 %.

Nombre de dossiers remplis,
en cumulé depuis début janvier 2000 (en métropole),
dans les CPAM au 21 avril 2000

 

au 25.02

au 24.03

au 21.04

Total déposés

227.624

336.680

437.055

Refus

22.070

37.542

52.786

Instances

72.156

75.083

75.508

Accords

133.398

225.056

308.761

 
 
 
 

Ratio instances/total

32 %

22 %

17 %

Ratio refus/accords + refus

14 %

14 %

15 %

Deux observations conviennent d'être formulées concernant ces chiffres :

- ils ne traduisent que la situation en métropole, à l'exclusion des DOM ;

- ils ne fournissent pas le nombre de bénéficiaires de la CMU, mais seulement celui des dossiers. Si l'on suppose que, grossièrement, chaque dossier CMU concerne un foyer de deux personnes, on aurait donc, au 21 avril, environ 600.000 personnes couvertes par la CMU .

A ces chiffres, il convient d'ajouter ceux qui concernent les demandes instruites par l'assurance maladie des indépendants et par la mutualité sociale agricole, même si leur apport ne bouleverse pas cette estimation de 600.000 personnes couvertes.

L'assurance maladie des indépendants a d'abord reçu, au 1 er janvier 2000, 73.508 anciens bénéficiaires de l'aide médicale. Le nombre de nouveaux bénéficiaires (et non de dossiers) de la CMU enregistré depuis le début de l'année est assez faible : il s'établissait ainsi à 10.692 à la fin du mois de mars 2000.

Ce nombre de bénéficiaires est à peu près équivalent dans le régime agricole qui avait accepté, à la fin du mois de mars, 7.840 dossiers de demandes de CMU (hors ex-bénéficiaires de l'aide médicale).

Récapitulatif : à peu près 600.000 personnes bénéficiaires

Nombre de dossiers acceptés

 

. Régime général (chiffres fin avril)

308.761

. MSA (chiffres fin mars)

7.840

Total

316.601

- Nombre de bénéficiaires

 

AMPI (chiffres fin mars)

10.692

Il n'y a donc pas eu, dans les premiers mois d'entrée en vigueur de la CMU, de " ruée " vers ce nouveau dispositif, malgré l'ampleur des campagnes d'informations organisées par les pouvoirs publics comme par les organismes de protection sociale, de base ou complémentaire.

Plusieurs explications possibles peuvent être (prudemment) avancées :

- les hypothèses de départ (soit 3 millions de personnes non bénéficiaires de l'aide médicale et aux ressources inférieures à 3.500 francs par mois) étaient surestimées ;

- compte tenu de la variabilité de certains revenus -notamment chez les indépendants, mais aussi pour certains salariés- dans la tranche considérée, des personnes hésitent peut-être à faire valoir des droits à la CMU qu'elles savent être instables d'une année sur l'autre. Elles préfèrent donc garder leur adhésion mutualiste ou leur contrat complémentaire actuel ;

- certains personnes âgées, peu informées, craignent peut-être que la CMU puisse faire l'objet d'une récupération sur succession ;

- dans le régime agricole, certains retraités dont les ressources sont aujourd'hui inférieures au plafond savent que, compte tenu de la revalorisation de leur retraite, ils seront prochainement exclus de la CMU. Ils craignent ainsi qu'en renonçant aujourd'hui à leur couverture complémentaire, ils s'exposent à devoir, plus tard, se soumettre à un examen médical pour retrouver une couverture complémentaire, dont les tarifs pourraient être plus élevés que ceux qui s'appliquent aujourd'hui à leur contrat ;

- enfin, pour certains bénéficiaires potentiels de la CMU déjà adhérents d'une mutuelle ou titulaires d'un contrat d'assurance, le panier de soins couvert par leur contrat actuel est plus avantageux que celui de la CMU en matière dentaire et d'optique. Ils hésitent peut-être à renoncer à ce contrat, ce qui les obligerait à adhérer, en plus de la CMU, à l'un des contrats " surcomplémentaires CMU " que certains organismes mutualistes et assureurs proposent déjà...

2. Les demandes de gestion de la CMU par les organismes complémentaires

Si le nombre de nouveaux bénéficiaires de la CMU enregistrés dans les organismes de base peut-être considéré comme faible, celui des bénéficiaires ainsi enregistrés ayant fait le choix de la gestion par un organisme complémentaire l'est encore plus...

A la fin du premier trimestre 2000, la surprise était ainsi très grande dans les 523 organismes de protection complémentaire participant à la CMU, et toutes les estimations effectuées avant l'entrée en vigueur du dispositif avaient dû être révisées à la baisse.

Ainsi, la Fédération française des sociétés d'assurance, dont presque tous les membres -à l'exception de la Caisse nationale de prévoyance (CNP), qui intervient, en maladie, essentiellement en réassurance et de quelques sociétés étrangères- ont décidé de participer au dispositif indiquant qu'elle assurait la gestion de 7.000 bénéficiaires de la CMU...

A lui seul, GROUPAMA, qui est adhérent de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), gérait 1.000 bénéficiaires.

Chez les organismes mutualistes, la Mutualité française revendiquait 80 à 100.000 personnes et la Fédération nationale interprofessionnelle des mutuelles environ un millier .

En fait, toutes les prévisions réalisées avant l'entrée en vigueur de la CMU par les organismes complémentaires ont été revues à la baisse.

Ainsi, selon les représentants de la fédération nationale interprofessionnelle et mutuelles (FNIM), la MAAF-Assurance santé, qui assure 300.000 chefs de famille et s'était engagée dans la CMU dans un esprit très dynamique, estimait à 6.000 le nombre de bénéficiaires de la CMU qui la choisiraient comme gestionnaire de leur complémentaire. Elle n'en compte en réalité que 600 ou 700.

Il en est de même au sein des régimes de base. Ainsi, la CANAM, qui assure la couverture maladie de base de 3,1 millions de personnes, estimait à 500 ou 600.000 le nombre de bénéficiaires potentiels de la CMU parmi ses ressortissants : les chiffres réels sont, là aussi, près de dix fois inférieurs, la CANAM ayant accordé le bénéfice de la CMU complémentaire à un peu plus de 80.000 personnes, dont 10.000 seulement ne bénéficiaient pas de l'aide médicale avant le 1 er janvier 2000.

3. Les profils de bénéficiaires : l'exemple du régime AMPI

Catégories de bénéficiaires
(sur un total, au 29 février 2000, de 78.370 bénéficiaires)



Type d'admission



Taille du foyer CMU



Structure par âge



Pyramide des âges
âge moyen 36 ans (AMPI 47 ans)

B. POUR LES 3 MILLIONS D'ANCIENS BÉNÉFICIAIRES DE L'AIDE MÉDICALE, LA PROMESSE D'AMÉLIORATION DE LA COUVERTURE COMPLÉMENTAIRE EST PRÉCAIRE ET RÉVOCABLE

Le " basculement " dans le régime CMU, pour les 3,1 millions de personnes bénéficiaires de l'aide médicale, n'a pas toujours été synonyme d'amélioration de la couverture médicale.

Ainsi, dans les domaines des soins dentaires et de l'optique, qui sont les plus " sensibles " en ce qui concerne l'accès aux soins des personnes peu favorisées, certains départements offraient, au titre de l'aide médicale, une couverture sensiblement meilleure à celle que procure la CMU.

Ainsi, la CMU couvre des dépenses à hauteur de 2.600 francs tous les deux ans par bénéficiaire pour les prothèses dentaires, et de 1.600 francs tous les deux ans pour les prothèses auditives.

Ces chiffres sont à rapprocher des 2.500 francs annuels offerts par la Carte Paris santé, et des 5.000 francs annuels attribués pour la prise en charge des prothèses auditives.

En outre, " l'amélioration " de la couverture complémentaire promise par le projet de loi instituant la CMU va s'avérer, dans une vingtaine de départements, brutalement révocable.

Aux termes de la loi, en effet, les bénéficiaires de l'aide médicale ont été automatiquement basculés dans le régime CMU, sans que le niveau de leurs ressources soit encore contrôlé.

La loi prévoit ainsi, dans son article 28, que " les personnes titulaires de l'aide médicale à la date d'entrée en vigueur de la présente loi bénéficient de plein droit des dispositions de l'article L. 861-3 du code de la sécurité sociale (c'est-à-dire de la CMU) jusqu'à expiration de la période d'admission à l'aide médicale et, en tout état de cause, jusqu'au 31 mars 2000 ".

Le contrôle des ressources devait être réalisé par les caisses au 30 juin 2000. Tous les responsables des caisses nationales rencontrés par vos rapporteurs sont formels : ils ne parviendront pas à effectuer cette tâche d'ici la fin du mois de juin, et plusieurs demeurent circonspects quant à la possibilité d'y parvenir d'ici la fin du mois d'octobre.

Si la montée en charge de la CMU se poursuit à son rythme d'environ 100.000 dossiers par mois et dans un contexte où le retard de traitement des feuilles de soins par les CPAM concerne déjà 11,7 millions de feuilles (contre 11,4 millions à la fin du mois de mars), soit six jours de traitement, on voit en effet assez mal comment le contrôle des ressources des 3,1 millions de bénéficiaires de l'aide médicale pourrait être réalisé dans un délai raisonnable.

Ce contrôle des ressources va occasionner de mauvaises surprises aux personnes qui avaient été admises à l'aide médicale dans la vingtaine de départements dont les barèmes étaient plus favorables -voire beaucoup plus favorables- que celui de la CMU.

Elles perdront en effet le bénéfice de l'aide médicale, et l'institution de la CMU se traduira, pour ces personnes, par un recul de leurs droits. Ainsi, à Paris, le plafond de ressources pour la carte Paris santé s'établissait à 4.004 francs par mois, voire même à 4.205 francs pour les personnes âgées ou handicapées qui bénéficiaient d'une allocation de garantie de ressources servie par la ville.

Cette allocation complète en effet leurs ressources jusqu'à 4.205 francs par mois pour une personne seule et 7.360 francs pour un couple, auxquels s'ajoute une prise en compte de leur loyer réel jusqu'à un montant de 1.500 francs.

Au total, la carte Paris santé bénéficiait à 140.000 personnes, dont 20.000 personnes âgées ou handicapées bénéficiaires de l'Allocation ville de Paris.

Il est aujourd'hui impossible de connaître le nombre de personnes qui perdront leur droit à une couverture maladie complémentaire -et, dans certains cas aussi, de base- gratuite, même si plusieurs interlocuteurs de vos rapporteurs ont avancé le chiffre de 100.000 .

Nul doute cependant que ces situations seront mal vécues : il est rare, dans notre pays, que des réformes de la protection sociale se traduisent par une régression des droits... surtout lorsque ces réformes ont une ambition affichée de plus grande générosité.

Au guichet des caisses, il sera d'autant plus difficile à expliquer les décisions de rejet que ces ex-bénéficiaires de l'aide médicale auront, pendant près d'un an, bel et bien bénéficié de la CMU dont ils seront, non pas écartés, mais radiés...

L'ensemble des interlocuteurs de vos rapporteurs interrogés sur ce point a confirmé que l'institution d'une allocation personnalisée à la santé dégressive avec le revenu, prônée par le Sénat lors de la discussion du projet de loi, eût été grandement préférable au " tout ou rien " que le Gouvernement et sa majorité parlementaire se sont obstinés à retenir, sans d'ailleurs avancer d'autre importante explication à ce choix que l'opposition présumée de certaines associations impliquées dans l'aide aux personnes défavorisées à un scénario véritablement partenarial impliquant les organismes de protection sociale complémentaire.

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