1
Le montant de 52 millions de francs
s'explique par le fait que la scolarité dure en moyenne trois ans et que
1999 est la deuxième année de montée en charge du
dispositif.
2
En compensation du taux inférieur du RMI dans les DOM,
l'Etat participe dans ces départements au financement d'actions
d'insertion au profit des bénéficiaires du RMI, en plus de celles
de droit commun déjà financées. Ces crédits
appelés " créances de proratisation du RMI "
représentent la différence entre les allocations versées
dans les DOM chaque année, et le montant qu'elles auraient atteint, en
prenant en compte le nombre de personnes qu'elles auraient concernées,
si le barème métropolitain avait été
appliqué.
3
La loi de 1992 réformant le RMI et l'aide médicale a
permis aux départements d'effectuer, sur les crédits d'insertion
affectés au titre de l'obligation légale des 20 %, une
imputation forfaitaire au titre de l'aide médicale de 3 points de
ces 20 % en métropole (3,75 % dans les DOM). Une fraction des
sommes identifiées au titre de l'aide médicale des
départements est donc prise en charge dans le cadre des crédits
d'insertion.
4
Premières informations et première synthèse
DARES n° 98-11 - n° 47.1
5
Pour être complet, il importe de préciser toutefois
que, dans la fonction publique, un travailleur handicapé ne compte que
pour une unité alors qu'il peut être décompté dans
le secteur privé pour plusieurs unités suivant la gravité
de son handicap. De plus, les administrations ne peuvent pas exclure de
l'assiette de calcul du taux d'emploi certaines catégories de personnels
dans lesquelles il ne peut être, par définition, recruté de
travailleurs handicapés (gardiens de la paix notamment).
6
Instruction n° 94-32 du 29 septembre 1994.
7
Circulaire DSS n° 97-574 du 25 août 1997 relative
à l'accélération des procédures d'attribution des
avantages et prestations sociales accordées aux adultes
handicapés par les COTOREP, pour les personnes atteintes par le VIH ou
présentant une affection évolutive grave.
8
L'AAH est attribuée pour une durée de un à
cinq ans ; au-delà de la période d'attribution un nouvel examen
de santé est prévu. L'AAH peut également être
retirée lorsque le titulaire qui reprend un emploi ne remplit plus les
conditions de ressources.
9
Sénat Avis n° 58 sur le projet de loi de
financement de la sécurité sociale pour 1999 -
Tome III - Assurance vieillesse.
10
Il existe également la convention " Croix rouge
française ", la convention collective des établissements des
secteurs sanitaires et sociaux du 16 août 1965 et la convention des
centres d'hébergement et de réadaptation sociale (SOP) qui
concernent, à elles trois, environ 7.000 personnes.
11
L'aide de l'Etat est accordée aux entreprises qui
réduisent le temps de travail de 10 % au moins dès lors que
cette réduction permet de créer au moins 6 % d'emplois. Une
aide majorée est prévue pour les entreprises qui réduisent
le temps de travail de 15 % au moins.
12
Question écrite n° 9934 posée par M.
Edouard Le Jeune, JO du 30 juillet 1998, p. 2414.
13
Cet article s'appuie sur les données recueillies chaque
année depuis 1995 pour préparer le " Document
conjoncturel " produit par le réseau UNIOPSS-URIOPSS, et en
particulier sur les chiffres figurant dans le Document conjoncturel 1999. On
trouvera dans ce dernier les indications méthodologiques et les sources
utilisées.
14
Rapport annuel au Parlement sur la Sécurité Sociale
septembre 1998, Cour des Comptes.
15
En revanche, les indemnités d'éloignement
fréquemment dénommées " prime d'installation ",
ne sont servies que si un déplacement réel depuis la
métropole ou un autre DOM ou TOM a été occasionné.
Les résidents permanents n'en bénéficient donc pas.
16
Rapport sur le projet de loi de financement de la
sécurité sociale pour 1999 (Tome II - Famille) par M. Jacques
Machet.
Projet de loi de finances pour 1999 : Solidarité
Rapports législatifs
Avis n° 70 (1998-1999), tome I, déposé le