B. ACTION SOCIALE
Composé exclusivement de dépenses ordinaires, cet agrégat est quasiment stable, passant de 8.175 millions de francs en 1997 à 8.227 millions en 1998 (+ 0,64 %).
L'agrégat regroupe :
- les moyens de fonctionnement (y compris les rémunérations
des personnels) du centre national des oeuvres universitaires et scolaires
(CNOUS), des vingt-huit centres régionaux (CROUS), de la Cité
internationale universitaire de Paris, et de l'Observatoire de la vie de
l'étudiant, soit 611,84 millions de francs en 1998 (+0,95 %
après + 2,9 % en 1997) ;
- les crédits des bourses et secours d'études, qui
s'élèvent à 6.570 millions de francs, soit une
progression de 0,72 % par rapport à l'année
précédente (+ 3,6 %) ;
- les crédits de fonctionnement réservés aux oeuvres
sociales, qui restent inchangés par rapport à 1997, à
1.045 millions de francs.
L'ensemble des crédits consacrés à l'action sociale en
faveur des étudiants est passé de 6.234 millions de francs
en 1993 à 8.175 millions en 1997, soit une progression de plus de
31 % en quatre ans.
Il semble, dès lors, que le projet de budget pour 1998 marque une
rupture dans l'amélioration continue de l'environnement social de
l'étudiant.
Ce fait est confirmé par la part décroissante qu'occupe
l'agrégat "action sociale" dans le budget de l'enseignement
supérieur : 17,52 % en 1997, mais, 16,98 % en 1998.
C. RECHERCHE
Cet agrégat regroupe l'ensemble des actions en faveur de la recherche universitaire, dans les établissements relevant du ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Les crédits consacrés à cette action sont
portés de 2.241 millions de francs à 2.362 millions,
soit une augmentation de 5,4 %.
Ces dotations couvrent :
- les crédits des personnels non enseignants, des enseignants
chercheurs, ainsi que les indemnités et prestations sociales, qui
s'élèvent à 270,4 millions de francs
(+ 3,83 %) ;
- les subventions de fonctionnement accordées aux
établissements (les dépenses d'informatique et de
télématique restent inchangées), qui s'établissent
à 99,1 millions de francs, en diminution de 2,56 % ;
- surtout les crédits d'investissement, dont la progression est de
6 %, passant de 1.879 millions de francs à 1.922 millions
:
. constructions immobilières : 48,25 millions,
. soutien des programmes de recherche : 1.800 millions,
. maintenance des bâtiments : 144 millions.