B. L'ENSEMBLE TV5/CFI
La
nomination en juillet 1998 de M. Jean Stock, en remplacement de M. Patrick
Imhaus correspond moins à un changement d'orientation que de style dans
la mesure où le nouveau président vient du secteur privé.
On peut rappeler que l'on a voulu asseoir TV5 sur les autres
sociétés de l'audiovisuel public. C'est ainsi que le capital de
TV5 - ou du moins la part française de ce1ui-ci - puisque nos
partenaires belge (RTBF), suisse (TSR) et canadien (CTQC) en détiennent
le tiers - doit être ouvert à l'ensemble des chaînes
publiques nationales.
Le retrait de la SOFIRAD (22%) et la réduction de la part de l'INA (de
11% à 2%) permettront de modifier sa composition au profit de la
Cinquième/Sept Arte (259,6) et de RFO (4%). Quant à France 2 et
France 3, déjà présentes à hauteur de 33%, leur
part dans le capital sera portée à 35 %.
En avril 1998, M. le Ministre des Affaires étrangères Hubert
VEDRINE prononçait devant le Conseil des Ministres une communication sur
la politique audiovisuelle extérieure. Parmi les axes de la reforme
figurait le volonté que Satellimages-TV5 et Canal France International
bénéficient d'une présidence commune.
En juillet 1998, les conseil d'administration de Satellimages TV5 et de CFI
portaient M. Jean STOCK à la présidence de la
société.
1. TV5
Le
budget pour 1999 adopté par le Conseil d'administration. du 13 janvier
1999, représente la traduction financière des objectifs tels
qu'ils ont été définis par la conférence des
Ministres de TV5, qui s'est tenue le 7 octobre 1998 à Québec, sur
base des propositions formulées dans le projet d'entreprise
élaboré par le nouveau président.
Les ministres avaient alors demandé une phase d'expérimentation
du projet d'entreprise pour être en mesure de confirmer les objectifs et
les financements correspondants.
C'est la conférence des ministres du 29 avril réunie à
Bruxelles, qui, compte tenu du succès de l'expérimentation sur
les signaux gérés depuis Paris. a confirmé ces objectifs.
A cette occasion, a été adopté un contrat de gestion liant
pour trois ans les gouvernements bailleurs de fonds aux opérateurs de
TV5. Cadre stratégique et financier, ce contrat clarifie les missions et
le fonctionnement de la chacune, tant en ce qui concerne sa programmation que
son financement
a) Le nouveau projet d'entreprise
Cinq
questions génériques sous-tendent le plan d'entreprise de
Satellimages-TV5 :
• Comment élargir le recrutement puis la fidélisation de
nos téléspectateurs ?
• Comment décliner la proximité et l'interactivité avec notre auditoire compte tenu des nouvelles opportunités offertes par la technologie ?
• Comment éviter les conséquences négatives de la migration de l'analogique vers le numérique.
• Comment obtenir l'arbitrage des publicitaires en faveur de TV5 ?
• Comment structurer la chacune des droits de diffusion afin de sécuriser et d'améliorer l'offre de TV5 ?
Le Plan d'Entreprise a défini, pour TV5, trois axes stratégiques prioritaires :
•
créer la proximité avec les téléspectateurs
grâce au sous-titrage en français et en langues
étrangères, et en déclinant le programme de TV5 selon les
zones de diffusion : enfin, donner la priorité à
l'information au moyen de rendez-vous fixes et de journaux cibles par
continent ;
• élargir le cercle des téléspectateurs par la mise
en place d'une grille modulaire multiplex qui privilégie la
qualité sur la quantité des programmes. Si, pour une
activité commerciale, le retour sur investissement se mesure en termes
de dividende et de création de valeur, pour une télévision
internationale de service public, le retour sur investissement, pour le
contribuable, se mesure en termes de création de notoriété
et d'audience à l'étranger ;
• considérer les diffuseurs comme des partenaires en
fédérant des bouquets francophones avec nos partenaires
opérateurs de plates-formes satellites, câblo-opérateurs,
en fidélisant le réseau des hôtels et en trouvant des
partenariats pour réaliser des décrochages locaux.
Le Plan d'Entreprise prévoit 28 propositions s'articulant autour de ces
3 axes. Il s'est notamment traduit par la mise en place d'une nouvelle grille
des programmes au début 1999.
Après observation des grandes tendances de la diffusion dans le monde et
des types de consommation télévisuelle, TV5 a reconstruit sa
programmation sur la base de modules de 4 heures, dont les principales
nouveautés sont détaillées ci-dessous.
L'information à toutes les heures rondes
:
chaîne
diffusée 24 heures sur 24 vers le monde entier, TV5 relaie les
principaux journaux télévisés de ses chaînes
partenaires (France 2, France 3, la RTBF, la SSR, et, au titre du Consortium
des Télévisions du Québec et du Canada, Radio Canada et
RDI) qu "elle diffuse en direct ou en léger différé
(multiplex). C'est ainsi que le 20 Heures de France 2 est désormais
proposé à 20 heures 30 sur TV5.
TV5 dispose par ailleurs d'une Rédaction propre qui produit, notamment
aux heures où les chaînes partenaires ne produisent pas de
journaux télévisés, une quinzaine de journaux et flashs
quotidiens consacrés à l'actualité internationale et aux
nouvelles françaises susceptibles d'intéresser un public
d'expatriés ou de francophiles.
La rédaction de TV5, qui s'appuie essentiellement sur les reportages
réalisés par les télévisions nationales
partenaires, est désormais en mesure d'intervenir à n'importe
quel moment à l'antenne si l'actualité l'exige.
TV5 garantit ainsi à ses téléspectateurs un rendez-vous
régulier, à chaque heure ronde, avec l'information.
La rédaction de TV5 propose en outre un rendez-vous quotidien avec une
personnalité
, TV5 Questions,
et pilote, chaque matin, le
journal des journaux
qui rapproche les sujets produits par les
chaînes partenaires selon les grands thèmes de l'actualité.
On note que au-delà de la contribution majeure que constitue l'apport
des télévisions partenaires, TV5 s'emploie actuellement à
mettre en oeuvre les premiers maillons d'un réseau de reporters JRI, en
s'appuyant sur les bureaux de RFI à travers le monde :
- une plus grande sélectivité des magazines
:
TV5 a opté pour une simplification de ses grilles de
manière à permettre une meilleure lisibilité à ses
téléspectateurs. Elle a dès lors procédé, en
concertation avec ses chaînes partenaires, à une sélection
des magazines les plus porteurs ;
- une forte visibilité pour le cinéma et la
fiction ;
- l'ouverture à la publicité
:
l
'intégration de courtes plages de publicité entre les
programmes (1 minute et 30 secondes maximum par Ecran) - telle que
concertée avec le CSA et encadrée par une charte de
déontologie qui est intégrée dans le contrat de gestion
signé lors de la conférence des Ministres de TV5 en avril 1999
permet dorénavant à TV5 de mettre en valeur la création
publicitaire française et d'ajouter à l'antenne une touche de
modernité et de rythme, tout en dégageant une source
supplémentaire de revenus ;
- l'intensification de la politique de sous-titrage en
français :
Au-delà de l'appréciation
très positive qu'en ont les francophiles qui ne maîtrisent pas
parfaitement notre langue, le sous-titrage des diffusions de films ou fictions,
et de certains magazines participe pleinement de l'activité de
sensibilisation et d'information que mène TV5 en direction des
enseignants.
Les grilles de TV5 comprennent
55% de programmes fournis par les
chaînes partenaires, dont 29% par France Télévision. 22 %
de programmes sont constitués par des achats auprès de
producteurs ou distributeurs français
pour l'essentiel, et 23% par
de la production propre (notamment l'information) et de
l'autopromotion.
b) Le budget pour 1999
Le
budget 1999 se caractérise par les éléments suivants :
• le budget de reconduction des frais communs de TV5 Europe (109
983 000 F) et des frais européens pour TV5 Québec - Canada (7104
000 F) avec les glissements adoptés par les Ministres, soit une
augmentation globale des dépenses de 1,687%. Le
rééquilibrage des dépenses entre les frais communs de TV5
Europe répartis par neuvièmes entre tous les partenaires et les
frais européens pour TV5 Québec - Canada repartis par
huitièmes entre les seuls partenaires européens conduit à
une augmentation de 1,61% des contributions européennes et de 4,31% pour
les contributions du Québec et du Canada, conformément à
ce qui a été acte à Québec ;
• le budget de reconduction des frais communs de TV5 Asie
(17
900 000 F), dont le total des dépenses est reste inchangé entre
1998 et 1999. Toutefois les contributions des partenaires ont augmenté
de 12,5%, comme décidé lors de la conférence des
Ministres, pour assurer le décrochage quotidien de quelques heures qui
avait été financé en 1998 sur reliquats budgétaires
d'années antérieures ;
• le budget de reconduction des frais communs de TV5 Afrique
(22 630 000 F) en augmentation de 0,75%, prévoyant une augmentation
des contributions des partenaires de 2,6%, compte tenu d'une évaluation
réaliste des ressources propres (contributions volontaires des Etats
africains, recettes commerciales en provenance des réseaux MMDS et de la
réception directe payante).
Il convient donc de souligner que les ressources propres attendues sont
majoritairement constituées des contributions volontaires des Etats
africains (700 000 F). Afin de simplifier les circuits de financement de TV5
Afrique, la partie française a proposé aux autres gouvernements
de verser directement à TV5 les 3/18
èmes
du budget des
frais communs de TV5 Afrique qui transitaient jusqu'ici par l'Agence
intergouvernementale de la Francophonie.
Les ministres responsables de TV5 ont accueilli favorablement cette proposition.
De ce fait, les règles de répartition du financement de TV5
Afrique rejoignent celles de l'Europe et de l'Asie (répartition par
neuvièmes). On peut rappeler que le total des frais communs de TV5
Afrique s'élève à 26 830 000 F.
• le budget des frais spécifiques de la France (231 399 000 F)
Conformément à l'annonce faite par le ministre
délégué à la Coopération et à la
Francophonie, ce budget a bénéficié d'une injection de
moyens supplémentaires marquant le fort engagement de la France envers
la chacune dans le cadre de la restructuration du dispositif audiovisuel
extérieur de la France.
L'effort consenti par la France correspond à la prise en charge
intégrale de TV5 Orient (47 754 000 F), dans la mesure où les
partenaires n'ont pas répondu favorablement, lors de la
conférence de Québec du 7 octobre 1998, à la demande
de la partie française d'un partage minimal des charges liées
à ce signal.
Par ailleurs, l'augmentation de la participation de la France en frais
spécifiques permet d'accroître de manière très
significative la pénétration de TV5 en Asie, en finançant,
en année pleine, la location d'un répéteur analogique sur
le satellite Palapa, et de maintenir la présence de TV5 en Allemagne.
Mais l'effort principal en 1999 a porté sur la mise à niveau de
la grille de programmes.
L'enrichissement de la grille et la modernisation de l'habillage de TV5
intervenus en 1998 ont pu être réalises grâce à la
mobilisation de ressources exceptionnelles ou de reports de crédits,
ainsi que déjà par un effort des pouvoirs publics français.
Pour pérenniser ces avancées en 1999, l'état
français a consenti un effort supplémentaire d'une trentaine de
millions de francs, qui a permis de consacrer une place très importante
à la fiction française dans les grilles de TV5 et d'en faire,
avec l'information, le second pilier de la programmation de la chacune.
• le budget traduisant les incidences financières du Projet
d'Entreprise (20 900 000 F)
Le projet d'Entreprise inspiré par Satellimages-TV5 et auquel TV5
Québec - Canada a souscrit, a été accepté à
l'unanimité par la conférence des Ministres de TV5 à
Québec.
Dès lors, les ministres ont autorisé TV5 Europe à
développer l'expérimentation d'une nouvelle grille modulaire
dès janvier 1999, pour une période d'une année avec
possibilité d'ajustements après six mois.
Une nouvelle conférence ministérielle s'est tenue à
Bruxelles le 29 avril 1999.
Elle a salué les résultats de l'expérimentation et
adopté, pour la première fois, un Contrat de gestion qui lie TV5
et ses bailleurs de fonds et souscrit à un plan de financement
pluriannuel.
Le plan de financement prévoit, pour la première année du
plan, un financement supplémentaire par les partenaires de 12 MF et un
objectif de ressources propres supplémentaires de 5MF, du fait de
l'ouverture de l'antenne de TV5 à la publicité.
Le lancement des quatre nouvelles grilles de TV5 le 8 janvier 1999 a
déjà engagé l'entreprise dans des dépenses de
programmes, de personnel, et de frais techniques pour aménager le
dispositif de diffusion en attendant la mise en place du serveur
numérique, qui a fait l'objet d'un appel d'offre.
La société Cognacq-Jay Image a été retenue comme
prestataire technique. Le serveur numérique devrait être
opérationnel vers le 15 octobre 1999.
Le budget 1999 tient compte également d'un montant de 3,9 MF
correspondant à l'apport de la France aux mesures demandées par
le CTQC pour financer les incidences du projet d'entreprise sur les signaux
gérés à Montréal (TV5 Québec - Canada, TV5
USA et Amérique Latine).
Ces mesures intègrent le financement de la liaison permanente
Montréal - Paris pour permettre de faire bénéficier
l'ensemble du réseau international TV5 d'une meilleure couverture de
l'actualité des Amériques, au lieu des 300 heures actuellement
utilisées pour acheminer le journal de Radio - Canada.
Le total de ces différents budgets s'élève à 409
916 000 F.
Par rapport au budget total, les frais techniques représentent 32,7%,
les frais de structure, 18,3%, les frais de développement, marketing et
communication, 8,5%. Par rapport à l'exercice précédent,
le budget a globalement augmenté de 18,3%.
On peut chercher à isoler l'impact du Projet d'Entreprise pour les
finances de TV5.
La mise en place d'un serveur numérique permet à TV5 de concevoir
et d'envoyer plusieurs signaux différents, sans avoir recours, chaque
fois, une régie autonome. Ceci explique l'abandon de la
précédente demande de mesure nouvelle de 6MF pour la régie
de diffusion de TV5 Asie, l'abandon de la demande de financement (14,5MF) du
dédoublement du signal sur l'Europe, l'économie sur les frais
techniques de TV5-Orient, ainsi que la transformation du décrochage
hebdomadaire de 2 heures de TV5 Afrique en un signal autonome 24h/24 sans
surcoût.
Une place accrue à l'information : +10 MF Les journaux des partenaires
constitueront des éléments clés de la programmation. En
complément, la Rédaction de TV5 devra être renforcée
Une véritable politique de sous-titrage : +9 MF (prestations techniques,
hors droits) L'objectif est de permettre le sous-titrage en français et
en langues étrangères de 1000 heures de programmes par an (300 h.
en français, 500 h. en anglais, 200 h. en arabe).
Cette mesure implique, d'une part, pour chacun des partenaires, de
libérer sur ses frais spécifiques les droits de diffusion
correspondants, et d'autre part la réalisation de prestations techniques
de sous-titrage qui font l'objet du présent chiffrage.
Une approche marketing
: +
10 MF
Cet objectif implique une
réorganisation du fonctionnement de TV5 sur le terrain, avec le
développement de bureaux TV5 délocalisés, et au
siège avec la mise en place d'une direction-marketing pour relancer les
Etudes et assurer le suivi publicitaire ;
Les dépenses énumérées ci-dessus se montent au
total à 44 MF. Elles seront financées à concurrence
de 19 MF par économies et des redéploiements, (rationalisation de
la gestion, des dépenses de programmes et des frais techniques), ce qui
ramène l'augmentation nette des dépenses à 25 MF
(44 MF-19 MF).
Compte tenu d'une prévision d'augmentation de 5 MF son objectif de
ressources propres (introduction de la publicité et nouvelle politique
marketing), le
financement sur fonds publics serait donc réduit
à 20 MF,
(25MF - 5MF),
en année pleine
et compte tenu
du
calendrier de mise en place du plan à 3 MF seulement de
dépenses en 1999.
Par ailleurs, afin de permettre une montée en puissance progressive de
l'effort demandé aux pouvoirs publics, une politique de réduction
des provisions inscrites au bilan pourrait être mise en oeuvre, sous
réserve de l'aboutissement des renégociations avec les ayants
droit .
Ainsi, selon la direction de la société, l'effort public
français serait ramené à 12 MF en 1999, 15 MF en 2000
(+3MF, effet année pleine) et 20 MF en 2001 (+5 MF),
c) Perspectives pour 2000
C'est la
conférence des ministres responsables de TV5, appelée à se
tenir en Suisse en novembre 1999, qui statuera sur les développements
des TV5 et se prononcera sur les financements communs constituant le socle de
ses budgets pour 2000.
On rappellera ici que la France intervient dans chacun de ces budgets selon le
schéma rappelé ci-dessous :
• pour TV5 Europe ,TV5 Asie et TV5 Afrique, à hauteur de
6/9èmes du budget
• pour TV5 Amérique Latine et TV5 USA, à hauteur de 50% du
budget non couvert par le produit des abonnements.
• pour TV5 Québec - Canada, à hauteur de 6/9 èmes du
budget non couvert par le produit des abonnements.
Le budget de reconduction sera évalué en tenant compte des taux
de révisions contractuels pour chacun des postes de dépenses, et
des négociations en cours pour les renouvellements de contrats. Le total
des glissements devrait être contenu dans une enveloppe de 2,5 %.L'impact
de ces glissements est évalué à environ 2,5 MF pour la
partie française
2. Canal France international
Juste
avant le rapprochement avec TV5, l'activité de la société
avait été perturbée par suite d'un incident de diffusion,
qui a entraîné un réajustement de la politique de la
société au Moyen-Orient et dans le monde arabe, dont on retrouve
encore la trace dans les comptes.
Les orientations du nouveau président ont entraîné un
certain nombre de charges nouvelles qui se font sentir sur les comptes de
1999.
a) la nouvelle stratégie de l'entreprise
La
politique de l'entreprise s'articule autour de trois axes
stratégiques :
1- Créer des nouveaux services de banque
Dynamiser et multiplier les contacts avec les
télévisons partenaires à l'échelle mondiale,
création d'un site INTERNET et favoriser en Afrique les échanges
entre les TV-PARTENAIRES.
2-Positionner la chaîne satellite en clair en afrique par rapport
à TV5 AFRIQUE
.
3-Multiplier les partenariats avec le secteur privé
Créer une assistance de marketing de programmes ; être un catalyseur de l'export, Intensifier l'activité " Barter " ( troc).
b) l'exercice 1998
Le
budget initial présenté au conseil d'administration du 9 Avril
1998 s'élevait à: 181 143 000 F. Il était en diminution de
19 909 000 F par rapport à 1997, présenté à 201052
000 F. Ceci s'expliquant par l'arrêt de la diffusion sur ARABSAT et du
transfert du coût de diffusion par Palapa à TV5.
La situation analytique au 31 décembre 1998 de l'activité
courante de CFI en 1998 fait apparaître un résultat positif de 3
162 000 F.
Mais on peut noter également un certain nombre de
Charges
exceptionnelles non-budgétées liées à divers
facteurs :
1.
L'arrêt de l'activité du Monde Arabe,
Coût des amortissements de droits de diffusion non utilisés pour
la zone PMO
0 Droits échus 5 141 000 F
0 Droits dépréciés 1296 000 F
0 Honoraires Avocats 147 000 F
Total 6 584 000 F
2. Transfert du satellite Palapa à TV5 (29 mai 1998),
Coût des amortissements de droits de diffusion non utilisés pour
la zone Asie
0 Droits échus 1544 000 F
0 Droits dépréciés 2 289 000 F
Total
3 843 000 F
3. Non utilisation des droits de diffusion autres zones,
Droits échus 3 364 000 F
Droits dépréciés 3 940 000 F
•Provision pour risques sur droits de diffusion 1868 000 F
Total
9 172 000 F
4.
Licenciements de collaborateurs de CFI
1901 000 F
5. Régularisations de litiges non budgétées en
1998
10(
*
)
,
6. Liées à de diverses causes non budgétées en
1998
11(
*
)
,
soit un total de charges exceptionnelles
de
23 660 000 F
Compte tenu d'un montant de produits exceptionnels 9 188 000 F, le résultat de l'exercice 1998 est une perte comptable de 11309 743 Frs.
c) exécution 1999 et perspectives 2000
En ce
qui concerne l'exécution du budget 1999, les ressources émanant
du ministère des Affaires Étrangères représentent
en milieu de 1999 50% du budget annuel de CFI avec toutefois une convention
provisoire toujours limitée à 136 650 000 F. La dotation totale
devra s'élever à 147 650 000 F. Malgré
l'important retard de paiement du ministère des Affaires
Etrangères (36 962 000 F au 31 mars 1999), les produits financiers
nets se sont stabilisés.
Le projet d'entreprise de CFI, qui a été adopté par le
personnel en Septembre 1998 et approuvé par le Conseil d'Administration
et les tutelles, a exigé l'adoption d'actions nouvelles. Par rapport aux
subventions et ressources propres prévues, elles ont
entraîné sur le budget 99 un déséquilibre de 6 100
000 F. Pour les mettre en oeuvre, CFI a consenti en 99 un effort
d'économie d'abord d'environ 2 500 000 F puis de reprises de provisions
s'élevant à 6 870 000 F. Cet effort devra être
relayé l'an prochain et appuyé par des ajustements
inéluctables.