CHAPITRE II : LES CRÉDITS CONSACRÉS À L'INTÉGRATION

Cet agrégat regroupe les moyens mis en oeuvre par l'État dans le cadre des politiques d'insertion.

Il faut distinguer les mesures en faveur de l'intégration auxquelles seront consacrés 378,6 millions de francs en 1997, soit 11 millions de francs de moins qu'en 1996 à structure constante, et les programmes de lutte contre les toxicomanies qui seront dotés de 56,7 millions de francs (-11,5 %).

En millions de francs

Dépenses

1996

1997

97/96

Titre IV - Interventions publiques

Dépenses d'aide sociale obligatoire

287,4

287,3

- 0,03 %

Population et migrations

194

91,33

-53 %

Programmes et dispositifs de prévention et de lutte

50,8

56,7

-11,5 %

contre les toxicomanies

TOTAL

532,21

435,33

-8,2 %

I. UNE RÉGRESSION MODÉRÉE DES CRÉDITS CONSACRÉS À L'INTÉGRATION QUI NE COMPROMET PAS L'AVENIR

L'arrivée des familles dans le cadre du regroupement familial constitue un moment clé de l'intégration. Un effort particulier est fait pour organiser le premier accueil de ces populations et prévenir ainsi des difficultés ultérieures. Cette tâche est confiée au Service social d'aide aux émigrants (SSAE) et à l'Association service social familial migrants (ASSFAM).

En 1997, les dépenses de fonctionnement du SSAE s'imputeront sur le programme d'action du fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles dont les interventions compléteront celles qui sont financées par le budget de la ville et de l'intégration.

A. DES CRÉDITS EN LÉGÈRE DIMINUTION À STRUCTURE CONSTANTE

Le budget de l'intégration s'élève à 378,6 millions de francs et accuse en affichage une diminution de 21 % par rapport à 1996. Cette amputation des crédits de plus de 102 millions de francs est imputable pour l'essentiel au rattachement des dépenses de fonctionnement du service social d'aide aux émigrants (SSAF) au budget d'intervention du FAS.

Une comparaison des crédits à structure constante (avant débudgétisation) ramène le taux de régression des crédits à 2,6 %, ce qui permet, compte tenu de la diminution des flux d'entrée, de conforter d'une part les dispositifs mis en place pour l'accueil des demandeurs d'asile et des réfugiés statutaires (287 millions de francs), et de poursuivre d'autre part les actions en faveur de l'intégration des populations d'origine étrangère (91 millions de francs).

Deux chapitres d'intervention du budget de la Ville et de l'intégration sont consacrés aux actions en faveur des migrants. Pour 1997, ils sont dotés comme suit :

Titre IV - INTERVENTIONS PUBLIQUES

LFI 1996

PLF 1997

Variation 97/96

en millions de francs

46-23 - Dépenses d'aide sociale obligatoire

Centre d'hébergement et de réadaptation sociale pour les réfugies

287,39

287,31

0,0 %

47-81 - Population et migrations. Interventions de l'État

Service social d'aide aux émigrants

91,72

-

Actions en matière de population et d'intégration des migrants étrangers et des

réfugiés

- dépenses non déconcentrées

43,28

40,34

-6,8 %

- dépenses déconcentrées

19,00

19,00

0,0 %

Allocations d'attente et aides financières diverses pour les réfugiés et demandeurs d'asile

40,00

32,00

-20,0 %

Total chapitre 47-8l

194,00

91,34

-52,9 %

Total Interventions publiques en faveur de l'intégration

481,39

378,65

-21,3 %

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