Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000
OUDIN (Jacques)
AVIS 68 (1999-2000) - COMMISSION DES FINANCES
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Table des matières
- INTRODUCTION
-
PROLOGUE :
LA PROTECTION SOCIALE REPRÉSENTE 30 % DE
L'ÉCONOMIE FRANÇAISE -
CHAPITRE PREMIER :
LES LOIS DE FINANCEMENT S'INSCRIVENT DANS
L'ENSEMBLE DES FINANCES PUBLIQUES-
I. LES FINANCES SOCIALES DÉGRADENT LES
FINANCES PUBLIQUES
- A. LES FINANCES SOCIALES, PREMIER POSTE DES FINANCES PUBLIQUES
- B. UNE DYNAMIQUE DES FINANCES SOCIALES À L'ENCONTRE DE CELLE DES FINANCES DE L'ETAT
-
II. L'EXÉCUTION DES LOIS DE FINANCEMENT DE
LA SÉCURITÉ SOCIALE MONTRE LE POIDS DES INCERTITUDES
- A. L'AMÉLIORATION APPARENTE ET FRAGILE DU RÉGIME GÉNÉRAL DE SÉCURITÉ SOCIALE
- B. LE DÉPASSEMENT DES OBJECTIFS EN EXÉCUTION DE LA LOI DE FINANCEMENT POUR 1998
- C. LES INTENTIONS NON SUIVIES D'EFFETS DE L'EXÉCUTION DE LA LOI DE FINANCEMENT POUR 1999
-
D. LES ÉLÉMENTS FINANCIERS DU PROJET
DE LOI DE FINANCEMENT POUR 2000 : FINANCER À TOUT RISQUE LES 35
HEURES AU DÉTRIMENT DES RETRAITES
- 1. Dépenses et recettes en progression sensible
- 2. Les conséquences de la couverture maladie universelle
- 3. Le solde dégradé par des dépenses nouvelles
-
4. Les dangereuses mesures de recettes
-
a) La soumission à impositions
sociales des grosses indemnités de licenciement (article 2 A)
- (1) Les différences entre le régime social et le régime fiscal actuel des indemnités de rupture de contrat
- (b) Régime social
- (ii) La fraction des indemnités de rupture de contrat correspondant à des dommages et intérêts n'entre pas dans l'assiette des cotisations sociales
- (iii) Le cas des indemnités versées aux mandataires sociaux
- (2) Le dispositif " Hollande - Cahuzac " aligne les régimes fiscal et social soumis à la CSG
- (a) Le dispositif fiscal (article 2 bis du PLF pour 2000)
- (i) Le cas des salariés
- (ii) Le cas des mandataires sociaux et dirigeants d'entreprises
- (b) Le dispositif social proposé par l'article 2A du présent projet de loi de financement
- (i) Le renforcement de l'assujettissement à la CSG
- (ii) L'assujettissement de la fraction imposable des indemnités de licenciement aux cotisations de sécurité sociale
- (3) L'utilité d'une correction concernant la CSG
- b) Le spectre de la progressivité sur la CSG (article 2 C)
-
a) La soumission à impositions
sociales des grosses indemnités de licenciement (article 2 A)
- E. LES DIFFICULTÉS COMPTABLES DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
- III. LA LOI DE FINANCEMENT ET LA LOI DE FINANCES ENTRETIENNENT DES LIENS ÉTROITS
-
I. LES FINANCES SOCIALES DÉGRADENT LES
FINANCES PUBLIQUES
-
DEUXIEME CHAPITRE :
LE NON FINANCEMENT DES 35 HEURES PÈSE SUR L'ENSEMBLE DU PROJET DE LOI DE FINANCEMENT-
I. LA LOI DE FINANCEMENT DE LA
SÉCURITÉ SOCIALE CONFISQUÉE PAR LE DÉBAT SUR LE
NON-FINANCEMENT DES 35 HEURES
- A. DE L'ERREUR DES 35 HEURES À LA CRÉATION DU FONDS
- B. UNE " USINE À GAZ " PLEINE D'INCERTITUDES
- C. LE MAUVAIS NON-FINANCEMENT D'UNE MAUVAISE MESURE
-
II. LE NON FINANCEMENT DES 35 HEURES REPOSE SUR
DES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES NOUVEAUX3333 Voir pour les autres
mesures que sont les heures supplémentaires,le transfert de droits sur
les alcools et celui de droits sur les tabacs supra dans le commentaire de
l'article 2 et infra dans le commentaire sur le fonds de réserve pour
les retraites.
-
A. LA CONTRIBUTION SOCIALE SUR LES
BÉNÉFICES DES SOCIÉTÉS : UN IMPÔT SUR
L'IMPÔT PÉRENNE, CONCENTRÉ, ÉVOLUTIF ET
AFFECTÉ (ARTICLE 3)
- 1. Une taxe pérenne, évolutive, concentrée et affectée
- 2. Une fiscalité toujours plus élevée pour les moyennes et grandes entreprises françaises
- B. LA TAXE GÉNÉRALE SUR LES ACTIVITÉS POLLUANTES : DU DOUBLE DIVIDENDE À L'IMPÔT DE RENDEMENT (ARTICLE 4)
-
A. LA CONTRIBUTION SOCIALE SUR LES
BÉNÉFICES DES SOCIÉTÉS : UN IMPÔT SUR
L'IMPÔT PÉRENNE, CONCENTRÉ, ÉVOLUTIF ET
AFFECTÉ (ARTICLE 3)
-
I. LA LOI DE FINANCEMENT DE LA
SÉCURITÉ SOCIALE CONFISQUÉE PAR LE DÉBAT SUR LE
NON-FINANCEMENT DES 35 HEURES
-
TROISIEME CHAPITRE :
L'ABSENCE DE VÉRITABLES POLITIQUES SOCIALES CONDUIT À NE PRENDRE QUE DES DEMI-MESURES-
I. LA MAÎTRISE DES DÉPENSES
D'ASSURANCE MALADIE N'EST TOUJOURS PAS RÉALISÉE
- A. LA POURSUITE DES TRANSFERTS DE DÉPENSES DE L'ETAT VERS LA CNAMTS
- B. LE NOUVEAU MODE DE RÉGULATION DES DÉPENSES DE SOINS DE VILLE : UNE MESURE INCOMPLÈTE ET TROP COMPLEXE
-
C. LES NOUVEAUX MODES DE RÉGULATION
SPÉCIALISÉS
- 1. Le tarif de prise en charge des dispositifs médicaux à usage individuel (article 23)
- 2. L'encadrement des dépenses d'indemnités journalières et des frais de transport (article 18)
- 3. Contrôle des assurés ayant un niveau de prescriptions trop élevé (article 19)
- 4. Respect des objectifs de dépenses par les établissements et services médico-sociaux (article 25)
- D. LA FAUSSE NÉGOCIATION DE LA POLITIQUE DU MÉDICAMENT
- E. LA TENTATIVE DE RÉFORME DE L'HOSPITALISATION PRIVÉE : LA QUESTION OUVERTE DE L'HOSPITALISATION PUBLIQUE
- F. L'ONDAM POUR 2000 : 30 MILLIARDS DE FRANCS SUPPLÉMENTAIRES ET UNE ASTUCE COMPTABLE
-
II. LA RÉFORME DES RETRAITES EN RESTE
À DE LA POUDRE AUX YEUX
- A. L'AFFECTATION DES EXCÉDENTS DE LA CNAVTS À LA COQUILLE VIDE ET ERRANTE DU FONDS DE RESERVE POUR LES RETRAITES
-
B. LES HAUSSES DE DÉPENSES EN FAVEUR DES
RETRAITÉS, RÉVÉLATRICES DE L'IMMOBILISME
- 1. La revalorisation des retraites : un taux arbitraire pour une absence de réforme (article 11)
- 2. Les règles de cumul emploi retraite : un nouveau délai, un nouveau rapport (article 12)
- 3. L'intégration de la CARGE dans la CIPAV : les petits pas de l'intégration des caisses au gré de leurs difficultés (article 13)
- C. L'URGENCE DE VÉRITABLES RÉFORMES POUR UN SYSTÈME À BOUT DE SOUFFLE ET PORTEUR D'INÉGALITÉS
- III. LES DÉPENSES FAMILIALES AUGMENTENT SANS AMBITION
- IV. LE RISQUE DE L'AMIANTE PÈSE SUR LES ACCIDENTS DU TRAVAIL
-
V. LA POLITIQUE DE TRÉSORERIE LAISSE
PERSISTER LES ABERRATIONS DES ANNÉES PASSÉES
- A. LA SIMPLIFICATION DES MESURES DE TRÉSORERIE ENTRE L'ACOSS ET LES URSSAF (ARTICLE 29)
- B. LA RATIFICATION DU DÉCRET DE RELÈVEMENT DU PLAFOND D'AVANCES DE TRÉSORERIE (ARTICLES 29 bis ET 30)
- C. LE LANCINANT PROBLEME DE LA CNRACL
-
I. LA MAÎTRISE DES DÉPENSES
D'ASSURANCE MALADIE N'EST TOUJOURS PAS RÉALISÉE
-
CONCLUSION : LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DE
VOTRE RAPPORTEUR POUR AVIS
- 1. La part collective du financement de la protection sociale doit désormais se stabiliser
- 2. Il faut raisonner dans la globalité des finances publiques
- 3. La sincérité et la lisibilité du financement de la protection sociale doivent devenir des objectifs majeurs
- 4. Il faut en finir avec l'opinion selon laquelle toute capacité de financement doit aller à la couverture de nouvelles dépenses
- 5. Il faut tirer les conséquences des écarts financiers constatés
- 6. La réforme des retraites n'est toujours pas mise en oeuvre
- 7. Il faut affecter les excédents à venir en priorité à la réduction de la dette sociale et à la baisse des prélèvements sociaux.
- 8. Il faut hâter l'adaptation de nos structures et outils de santé aux évolutions en cours
- EXAMEN EN COMMISSION
-
ANNEXE 1 :
LISTE DES PERSONNALITES ET ORGANISMES CONSULTÉS PAR VOTRE
RAPPORTEUR POUR AVIS -
ANNEXE 2 :
LISTE DES SIGLES UTILISÉS