Rapport d'information n° 347 (2006-2007) de M. Christian GAUDIN , fait au nom de la mission commune d'information centre de décision économique, déposé le 22 juin 2007
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INTRODUCTION
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PRINCIPALES PROPOSITIONS : 29 PISTES POUR
GAGNER LA BATAILLE DES CENTRES DE DÉCISION ÉCONOMIQUE
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RÉSUMÉ DU RAPPORT
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PREMIÈRE PARTIE : LES CENTRES DE
DÉCISION ÉCONOMIQUE, ENJEU MAJEUR DE LA MONDIALISATION
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I. LA FIRME GLOBALE, FACTEUR STRUCTURANT DES
ÉCHANGES INTERNATIONAUX
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A. L'IMPLANTATION DES FIRMES GLOBALES,
RÉVÉLATEUR DES RAPPORTS DE PUISSANCE ÉCONOMIQUE : LES
RÉSULTATS DE L'ÉTUDE D'ERNST&YOUNG
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B. LES CONSÉQUENCES DE LA GLOBALISATION SUR
LA RÉPARTITION DES CENTRES DE DÉCISION
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1. Logiques de réseaux et besoin de
proximité des marchés
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2. La tendance à substituer des divisions
fonctionnelles aux divisions géographiques
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3. Des centres de décision aux contours plus
flous
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4. Conséquence de la course aux talents et
aux marchés : l'internationalisation des emplois suit globalement
l'internationalisation du chiffre d'affaires
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1. Logiques de réseaux et besoin de
proximité des marchés
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A. L'IMPLANTATION DES FIRMES GLOBALES,
RÉVÉLATEUR DES RAPPORTS DE PUISSANCE ÉCONOMIQUE : LES
RÉSULTATS DE L'ÉTUDE D'ERNST&YOUNG
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II. LE DÉBAT AUTOUR DE LA NATIONALITÉ
DE L'ENTREPRISE GLOBALE
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A. ACTIONNAIRES, GESTIONNAIRES DE FONDS ET
MANAGEMENT : DES AGENTS ÉCONOMIQUES APATRIDES ?
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1. Des gestions sous étroite surveillance
d'actionnaires aux attentes largement identiques
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a) Des attaches territoriales rendues plus
lâches avec le caractère international de l'actionnariat des
grandes entreprises
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b) L'influence de la nationalité sur les
décisions des entreprises réduite par la similitude des objectifs
poursuivis par les actionnaires
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c) L'internationalisation progressive de la
composition des états-majors
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a) Des attaches territoriales rendues plus
lâches avec le caractère international de l'actionnariat des
grandes entreprises
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2. La « financiarisation » de
l'économie
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1. Des gestions sous étroite surveillance
d'actionnaires aux attentes largement identiques
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B. CENTRES DE DÉCISION : DES RACINES ET
DES AILES
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1. Nationalité objective et identité
subjective des entreprises
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a) La nationalité des entreprises, une
réalité de la sphère économique dont les incidences
sont toutefois débattues
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b) La nationalité d'une entreprise, une
donnée à déterminer à partir d'un faisceau
d'indices
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c) L'importance parfois cruciale du siège
social statutaire
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d) L'actionnariat familial, facteur d'enracinement
national
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a) La nationalité des entreprises, une
réalité de la sphère économique dont les incidences
sont toutefois débattues
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2. Les facteurs prioritaires dans l'implantation
des centres de décision
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1. Nationalité objective et identité
subjective des entreprises
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A. ACTIONNAIRES, GESTIONNAIRES DE FONDS ET
MANAGEMENT : DES AGENTS ÉCONOMIQUES APATRIDES ?
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III. LES RISQUES DE MARGINALISATION VOIRE DE
PAUPÉRISATION DES TERRITOIRES
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A. LA PÉRIPHÉRIE, VARIABLE
D'AJUSTEMENT PAR EXCELLENCE DES FIRMES GLOBALES
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B. DES PERTES POTENTIELLES DE SUBSTANCE
ÉCONOMIQUE EN DÉPIT D'EFFETS FAVORABLES
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1. La captation ou la déstructuration d'un
capital de savoir-faire multiples
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2. Les effets positifs de l'intégration au
sein d'ensembles d'envergure mondiale
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a) Les conséquences jusqu'ici favorables de
certains investissements étrangers
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b) Le cas particulier d'Euronext : une
alliance euro-américaine
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(1) Deux places financières en quête
d'un nouvel élan et des intérêts convergents
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(2) Des garanties d'autonomie réglementaire,
de maintien des compétences en Europe et de développement de
l'activité
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(3) La concurrence de Londres, un défi
majeur pour la bourse de Paris comme pour l'économie
française
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(1) Deux places financières en quête
d'un nouvel élan et des intérêts convergents
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a) Les conséquences jusqu'ici favorables de
certains investissements étrangers
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1. La captation ou la déstructuration d'un
capital de savoir-faire multiples
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C. DES MOYENS DE DÉFENSE LIMITÉS PAR
NOS ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX ET LE RISQUE DE REPRÉSAILLES
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A. LA PÉRIPHÉRIE, VARIABLE
D'AJUSTEMENT PAR EXCELLENCE DES FIRMES GLOBALES
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I. LA FIRME GLOBALE, FACTEUR STRUCTURANT DES
ÉCHANGES INTERNATIONAUX
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DEUXIÈME PARTIE : LA FRANCE, UNE
PUISSANCE QUI VIT SUR SES ACQUIS
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I. COMPÉTITIVITÉ : DES ATOUTS
INCONTESTABLES COMBINÉS À DES SUCCÈS FRAGILES OU
AMBIGUS
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A. DES SERVICES COLLECTIFS DE QUALITÉ
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B. DES ENTREPRISES COTÉES PUISSANTES MAIS
« OPÉABLES »
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1. Le dynamisme des entreprises du
CAC 40 : le poids des facteurs individuels et culturels
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2. Les résultats de l'étude d'Ernst
& Young
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3. Une tentative d'interprétation
globale : une vulnérabilité qui concerne la plupart des
grands groupes
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4. La segmentation de l'économie
française face à la mondialisation est-elle durable ?
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1. Le dynamisme des entreprises du
CAC 40 : le poids des facteurs individuels et culturels
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C. LES DÉFICIENCES STRUCTURELLES À
LONG TERME
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A. DES SERVICES COLLECTIFS DE QUALITÉ
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II. ATTRACTIVITÉ : DES FAIBLESSES
PERSISTANTES MALGRÉ CERTAINES AMÉLIORATIONS
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A. UN DÉFICIT D'ATTRACTIVITÉ EN
DÉPIT DE PROGRÈS NON NÉGLIGEABLES
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1. Un contexte de concurrence fiscale dans lequel
la position française tend à se dégrader
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a) Une accentuation de la concurrence fiscale
depuis cinq ans
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b) Les exemples de la Belgique et des
Pays-Bas : l'attractivité fiscale comme nécessité
économique
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c) Un régime fiscal des quartiers
généraux qui a souffert de la concurrence belge
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d) Les difficultés méthodologiques
de l'appréciation de la compétition fiscale
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a) Une accentuation de la concurrence fiscale
depuis cinq ans
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2. La perception et la
réalité : une fiscalité française complexe et
insuffisamment attractive pour les entreprises et les cadres de haut
niveau
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a) Une enquête d'opinion aux
résultats significatifs
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b) Les cotisations patronales et l'impôt sur
les sociétés : la France mal placée en Europe
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c) Un coût trop élevé pour les
cadres de haut niveau
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La taxe professionnelle
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Une fiscalité française qui incite
à la mise en place de montages d'optimisation
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a) Une enquête d'opinion aux
résultats significatifs
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Une prolifération de mesures
dérogatoires qui contribue à rendre illisible la fiscalité
française
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Une fiscalité des entreprises
désormais non dénuée d'avantages comparatifs
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1. Un contexte de concurrence fiscale dans lequel
la position française tend à se dégrader
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B. UNE IMAGE BROUILLÉE
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1. L'indicateur faussement rassurant de
l'importance des investissements étrangers en France
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2. Les classements internationaux
d'attractivité des quartiers généraux : des
résultats contrastés
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3. Des éléments
d'explication : insécurité juridique et
complexité du droit, prégnance d'une mentalité peu
favorable au marché
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1. L'indicateur faussement rassurant de
l'importance des investissements étrangers en France
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A. UN DÉFICIT D'ATTRACTIVITÉ EN
DÉPIT DE PROGRÈS NON NÉGLIGEABLES
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I. LE BESOIN D'UN ETAT STRATÈGE
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A. STIMULER LES DÉFENSES NATURELLES DES
ENTREPRISES
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B. ORGANISER LA DÉFENSE ÉCONOMIQUE
OPÉRATIONNELLE DES TERRITOIRES
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C. DONNER DE LA VISIBILITÉ AUX ENTREPRISES
EN CHOISISSANT DES AXES D'EFFORT PRIORITAIRES
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A. STIMULER LES DÉFENSES NATURELLES DES
ENTREPRISES
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II. L'ETAT RÉGULATEUR JURIDIQUE
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A. DES MESURES PROTECTRICES UTILES MAIS DE
PORTÉE LIMITÉE
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1. La directive OPA : une transposition
disparate et l'incursion de nouveaux dispositifs de protection
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2. Les actions à droit de vote
multiple : une extension nécessaire
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a) La préférence communautaire pour
la stricte proportionnalité du capital et des droits de vote
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b) Une non-proportionnalité qui ne
constitue pas une entrave substantielle à la
« démocratie actionnariale »
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c) De nombreuses exceptions au principe de
proportionnalité existent en Europe, dans les limites de la
jurisprudence sur les « golden shares »
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d) Les actions à droit de vote multiple,
dans le respect de la transparence, peuvent contribuer à stabiliser
l'actionnariat
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a) La préférence communautaire pour
la stricte proportionnalité du capital et des droits de vote
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1. La directive OPA : une transposition
disparate et l'incursion de nouveaux dispositifs de protection
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B. LE RENFORCEMENT DE L'ATTRACTIVITÉ DU
DROIT FRANÇAIS
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C. LE DROIT DU TRAVAIL COMME ÉLÉMENT
IDENTITAIRE ?
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D. LA PRÉSERVATION DE L'USAGE DU
FRANÇAIS
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A. DES MESURES PROTECTRICES UTILES MAIS DE
PORTÉE LIMITÉE
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III. L'ETAT RÉGULATEUR
ÉCONOMIQUE
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A. LE RENFORCEMENT DES DÉFENSES EN AMONT
PAR UNE POLITIQUE FAVORISANT L'ÉPARGNE LONGUE
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1. Le développement de l'épargne
retraite comme moyen de compenser le défaut de fonds de pension
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Les participations croisées : une
méthode qui a montré ses limites
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3. Le suivi nécessaire du projet de
directive « Solvabilité II » et des modalités
d'application des normes IFRS pour en limiter les risques
macroéconomiques
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1. Le développement de l'épargne
retraite comme moyen de compenser le défaut de fonds de pension
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B. LE VOLET FISCAL : RENFORCER
L'ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE
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LE VOLET SOCIAL : CHARGES SOCIALES ET DROIT
DU TRAVAIL
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D. LA POLITIQUE EUROPÉENNE DE LA
CONCURRENCE, HANDICAP STRUCTUREL ?
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E. LES SECTEURS SENSIBLES
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A. LE RENFORCEMENT DES DÉFENSES EN AMONT
PAR UNE POLITIQUE FAVORISANT L'ÉPARGNE LONGUE
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IV. L'ETAT ACTIONNAIRE
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A. UN POIDS QUI RESTE IMPORTANT
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des participations à
redéployer
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Les obligations constitutionnelles ou
légales
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Mérites et inconvénients des
participations de l'Etat dans des entreprises relevant d'activités
concurrentielles. Une source de stabilisation du capital des entreprises
cotées.
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3. Pour un Etat accompagnant le marché afin
de préserver et de développer le « site
France »
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Les obligations constitutionnelles ou
légales
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A. UN POIDS QUI RESTE IMPORTANT
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I. COMPÉTITIVITÉ : DES ATOUTS
INCONTESTABLES COMBINÉS À DES SUCCÈS FRAGILES OU
AMBIGUS
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Travaux de la commission :
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examen par la mission commune d'information
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CONTRIBUTION dU GROUPE SOCIALISTE